Pauline eu une vie des plus agréables pendant les dix premières années de sa vie. Elle vivait avec ses parents d'origine modeste mais amoureux comme au premier jour. Sa vie tournait autour de ses jeux, de ses dessins animés Disney et de ses parents. Tout allait bien et cette situation dura un moment. Le point noir fut la maladie de son père... Elle n'avait qu'une dizaine d'année derrière elle quand son père apprit qu'il était atteint d'un cancer, trop tard pour espérer en guérir. Sauf miracle... Il n'y eu pas de miracle et la petite fille devint orpheline bien trop tôt.

C'était inattendu pour tout le monde et la perte de son père renferma la fillette sur elle-même. Pourtant, elle ne fut pas la plus affectée. Elle en fut la seule témoin mais sa mère n'allait pas bien depuis ce tragique événement. Vraiment mal même... Elle parlait seule, comme s'il se tenait à côté d'elle, n'arrêtait pas de dire qu'il reviendrait, qu'il était en voyage... Parfois elle s’énervait contre ce fantôme qui la hantait, l'accusait de ne pas être assez présent, d'aller voir ailleurs... Dans ces moments, Pauline ne disait plus rien. Elle éclipsait discrètement dans sa chambre et enfonçait ses écouteurs dans ses oreilles, l'un des derniers cadeaux offert par son défunt-papa. Que dirait-il s'il était là et assistait à la perte de raison de sa femme tant aimée ?

Les deux femmes survivaient, les moments de lucidité étaient encore fréquent, assez pour qu'Elizabeth entretienne la maison, rapporte un salaire correct et s'occupe convenablement de sa fille. Mais son état se dégrada l'année des quinze ans de la jolie adolescente. Quelques mois durant, elle réussit à cacher aux autres ce qui se passait dans la pénombre de leur appartement mais un jour une voisine entra pendant une des crises de folies de Mme Juillet. Elle mit au courant beaucoup de monde dont les services sociaux et les regards changèrent, elles suscitaient la pitié. L'adolescente fut confiée à son oncle, seulement quatre ans plus âgé que lui. Elle y vécut quelques temps mais s'empressa de quitter ce foyer de fortune sa majorité atteinte et le peu d'argent laissé par sa mère en poche.

Sa direction fut vite trouvée, l'Angleterre !