|
| « Il n'est pas vrai que rien soit jamais effacé, Le passé n'est jamais tout à fait le passé. » Ella. | |
| Auteur | Message |
---|
| Sujet: « Il n'est pas vrai que rien soit jamais effacé, Le passé n'est jamais tout à fait le passé. » Ella. Mar 25 Oct - 17:37 | |
| « Il n'est pas vrai que rien soit jamais effacé, Le passé n'est jamais tout à fait le passé. »
Le passé ressurgi toujours dans notre vie. Toujours. Parce que d’une certaine manière, le passé nous marque, c’est grâce à cela qu’on se construit, qu’on progresse, qu’on avance dans la vie. Même si parfois le passé fait mal, d’autre fois c’est joyeux, c’est des choses dont il faut se souvenir. Parce que parfois on ne veut pas l’oublier, on ne peut pas oublier ce qui nous a marqué. Ella. C’est cette fille qui a fait partit de mon passé, tous les deux on en a connu des choses ensembles. On est même sorti ensemble, un an. J’ai parfois fait des conneries avec elle… mais je tenais quand même à elle. Je ne sais pas trop ce qui s’est passé entre nous, mais comme on dit « toute bonne chose à une fin ». Non, nous n’étions pas l’exception qui confirmons la règle. Je m’occupe des jeunes enfants depuis très peu, souvent on m’envoie parler avec leur instituteur. Et quand j’ai vu le nom d’Ella Janis Huxley. Ce que ça m’a fait ? Retour au passé direct, nostalgie ? Peut-être.
Quand je l’ai eu au téléphone pour prendre rendez-vous, c’était assez spécial… tendu. Enfin bref. Je me suis levé hyper excité, content de la revoir ? Ouais quand même. Je redoutais aussi un peu comment ça allait se passer. Classe. C’est comme ça que je suis sorti, toujours avoir l’air présentable. On avait pris rendez-vous pour 14 heures, histoire de prendre un café. J’étais arrivé à 14 heures moins cinq, pas trop en avance mais pas en retard. Je m’étais assis à une table, sans commander, je préférais l’attendre en regardant mon portable. Au bout d’un moment je l’ai enfin vu entrer dans le starbuck. Elle n’avait pas changé, toujours aussi jolie, mais faut pas lui dire faudrait pas qu’elle se la pète après tout. Quand elle tourna la tête vers moi, je lui fis signe pour qu’elle vienne, ce qu’elle fit finalement. Je ne savais pas s’il fallait que je la prenne dans les bras pour lui dire bonjour, lui faire une bise, lui serrer la main ou tout simplement lui dire bonjours. J’optai pour la bise. Après quoi je lui fis signe pour qu’elle s’assoie. Ensuite j’allai commander un breakfast blend pour moi et pour elle un Italian Roast, si ça n’avait pas changé c’est ce qu’elle aurait voulu, quand je revins, je lui souris tout en disant « Comment tu vas ? Ça fait longtemps. » |
| | |
| Sujet: Re: « Il n'est pas vrai que rien soit jamais effacé, Le passé n'est jamais tout à fait le passé. » Ella. Mar 25 Oct - 18:49 | |
| Elle était là, dans ce lit, avec Nathan juste à côté, ne se souvenant que vaguement de la soirée. Par contre, ce qu’ils avaient faits, ça, elle s’en souvenait. Elle était mal, vraiment mal. La nausée ne tarda pas à lui venir, et elle se précipita en sous-vêtements aux toilettes. Agenouillée devant la cuvette, elle se rendit compte que cela ne la soulageait pas le moins du monde. Alors, elle se leva, et se dirigea vers l’évier, où elle se rinça d’abord la bouche, et passa ensuite un peu d’eau sur son visage. Ca non plus, ça ne l’aidait pas. Ella sortie enfin de la salle de bain, mais elle ne se retrouva pas dans cette chambre à coucher en compagnie de Nathan. Non. Cette fois, elle était avec Yoann, qui lui était tout sourire, et qui vint la prendre dans ses bras, lui murmurant quelque chose à l’oreille qu’elle n’écoutait même pas, bien trop bouleversée par cette avalanche de culpabilité qui se déversait sur elle. Si elle avait pu faire autrement, si elle pouvait remonter le temps et changer le cours de la soirée, elle l’aurait très certainement fait. Jamais elle n’aurait bu autant, d’autant plus qu’elle ne tenait pas franchement l’alcool. Et si elle n’avait pas bu, elle n’aurait pas fini dans les bras du meilleur ami de son petit-ami. Ella ouvrit la bouche, et planta ses yeux dans ceux de Yoann, mais aucun mot n’en sortit. Elle était là, avec ce malaise en elle, et rien ne pourrait changer cela. C’est bien sûr à cet instant que la jeune femme se réveilla, en sursaut, comme à chaque fois qu’elle faisait ce rêve. Elle détestait cela. Faire ce rêve, et se réveiller de la sorte, avec exactement le même ressentiment que dans son rêve. La culpabilité. Oui, elle était coupable. Coupable d’avoir trop bu. Coupable d’avoir été stupide. Coupable d’avoir trahi Yoann. Coupable d’avoir couché avec le meilleur ami de celui-ci. Et ça, elle ne se le pardonnerait jamais. D’autant plus que tout ceci était resté secret, ce qui ne faisait qu’augmenter son sentiment de culpabilité. Elle s’en voulait, terriblement, horriblement même. Mais elle ne pouvait rien y faire. Aucune machine à remonter le temps n’existait, et n’était à sa disposition, ce que la jeune femme regrettait. Oui, vraiment, si elle pouvait revenir en arrière, elle rectifierait tout ça… Ella se leva difficilement de son lit, car elle était toujours bien trop absorbée par ses pensées. Tellement, qu’elle se cogna le pied contre le mur à côté de la porte. « AÏE ! » lâcha-t-elle spontanément avant d’aller dans la salle de bain se préparer. Mais une fois dans la salle de bain, son téléphone sonna. Elle courut pour aller décrocher, et cette fois-ci, la jeune femme se prit les pieds dans son tapis, et s’étala juste devant la petite table basse sur laquelle était posé le téléphone. Étalée de tout son long, elle répondit tout de même, et fut surprise d’entendre la voix de Yoann. « Allo ? Yoann ? Ah oui, le travail. Oui, oui. Un café ? 14 heures chez Starbuck ? Aucun souci. Oui, à tout à l’heure. ». Toujours allongée par terre, elle se demandait ce qui ne tournait pas rond chez elle, et se cogna plusieurs fois la tête contre le sol. Le temps passa très vite. Elle s’était rapidement vêtue du premier jean qu’elle trouvait dans son armoire, et d’un petite top, et d’un gilet en maille polaire noire par-dessus, avant d’enfiler des talons hauts, et d’attraper son sac à main, prenant juste le temps de vérifier si elle avait ses clés, car il lui était déjà arrivé de les oublier chez elle… Finalement, il était quatorze heures pile quand elle entra dans le Starbuck. En voyant Yoann, elle crut que le temps s’était arrêté, et sa culpabilité lui remonta. Non, elle avait promis à Nathan de ne rien dire. C’était mieux ainsi, pour tous les trois. Après tout, ce que l’on ne savait pas ne pouvait pas nous faire du mal. Alors, elle s’efforça de sourire, et se dirigea vers lui. Il lui fit la bise, avant de l’inviter à s’asseoir, tandis que lui allait commander. Elle ne put s’empêcher de le trouver vraiment très gentil et d’être touchée, car s’il ne lui avait pas demandé ce qu’elle voulait, c’est qu’il se souvenait encore de ce qu’elle avait l’habitude de prendre, quand ils étaient encore ensembles. Oui, quelque part, un brin de nostalgie vint l’envahir, et la fit sourire. Mieux valait penser aux bons moments, plutôt qu’à cette horrible culpabilité qui ne partirait surement jamais. Lorsqu’il revint, il fut le premier à ouvrir la bouche, et à lui demander comment elle allait. Hum… Là ? Maintenant ? Mal. Mais elle ne le lui dirait pas. ELLA ▬ C’est vrai que ça fait longtemps. Ca fait un peu bizarre aussi de se retrouver, non ? Mais c’est plaisant, ajouta-t-elle avec un nouveau sourire aux lèvres. Ca va bien de mon côté, merci. Et du tiens ? - Spoiler:
C’est un peu long, mais je t’avais dis que j’étais inspirée (a) En espérant que ça te plaise
|
| | |
| Sujet: Re: « Il n'est pas vrai que rien soit jamais effacé, Le passé n'est jamais tout à fait le passé. » Ella. Mar 25 Oct - 23:32 | |
| « Il n'est pas vrai que rien soit jamais effacé, Le passé n'est jamais tout à fait le passé. »
Par rapport à d’habitude tous les deux on était resté longtemps ensemble que je n’aurais jamais cru qu’un jour ça finirait. Mais c’est comme ça… l’amour finit presque tout le temps par faner, les « et ils vécurent heureux jusqu’à la fin des temps » n’existe pas. Mais le plus important c’est de ne pas regretter notre histoire car comme dirait Puccino : « Ne regrettez pas d’avoir été amis, de s’être aimés un peu, d’avoir connu l’unité même si c’est fini, c’qui tient debout c’est tous ces souvenirs, y a que les souvenirs qui tiennent debout. » Et il faut s’y forcer d’y croire parce que c’est vrai. Il vaut mieux se souvenir de tous nos beaux souvenirs, car il n’y pas eux que du moche, se serait dommage quand même. Enfin bref, je la regardais en souriant, comme un débile, bah quoi, oui j’étais content de la revoir quand même. Et apparemment depuis que nous étions ensemble ses goûts n’avaient pas trop changé. Tant mieux ? « Bizarre ? Oui quand même un peu, je ne vais pas te mentir. Mais je suis content de te voir… et que t’ailles bien aussi. Compte à moi je vais bien. » Lui dis-je finalement en souriant une fois de plus. Et puis c’est vrai je vais bien. Ma vie n’est pas si mal que ça.
Je savais qu’on était là pour parler travail, mais on ne va pas se mentir, là, en ce moment précis je n’avais pas du tout envie de parler boulot. Bien que j’aime vraiment ce que je fais, aider des jeunes et tout ce qui va avec, c’est vraiment ce que j’aime faire, mais en ayant revu Ella, ce que je voulais c’est savoir ce qu’elle était devenue mise à part qu’elle soit professeur d’école maternel, je voulais en savoir plus. Curieux ? Peut-être un peu, mais qui le serait pas ? Puis après tout ce temps, discuter un peu avant de passer au boulot, c’est pas plus mal. C’est vraiment en revoyant les gens qu’on se dit que finalement ils nous avaient manqué, enfin en la voyant en face de moi je repense vraiment aux moments qu’on a passé ensemble, à rigoler. Cette fille en vrai c’est peut-être l’une des rares histoires qui a été sérieuse dans ma vie, elle m’a appris à mûrir, à grandir. J’arrivais à ne plus penser qu’à moi et à me faire du souci pour les gens, ne plus faire le con. En réalité Ella ne m’a été que bénéfique, cette fille-là je ne pouvais pas l’oublier. Je me souviens qu’une fois elle ne m’avait plus parlé pendant deux jours parce que je ne voulais pas lui parlé de moi ; elle, ne faisait que parler, se plaindre, raconter sa vie et moi je ne lui disais rien. Non pas que je ne lui faisais pas confiance, tout simplement parce que je ne veux pas me plaindre et que ma vie n’était pas si spécial que ça. Alors finalement au bout de deux jours, je suis allé chez elle et je lui ai déballé une partie de ma vie. Ce n’est pas avec n’importe qui que j’aurais fait ça, mais elle ce n’était pas n’importe qui justement. C’était Ella. Et pendant un certain bout de notre relation j’ai vraiment cru qu’elle et moi ça pourrait durer toute une vie. « Je sais qu’on est là pour le boulot… mais en te voyant je n’ai pas du tout envie de parler travail, en tout cas pas pour le moment… » Je la regardais tout en espérant qu’elle n’allait pas m’envoyé chier et me dire qu’elle n’avait justement pas envie de me parler d’autre chose que le boulot. Parce que moi tout ce que je voulais c’était savoir ce qu’elle était devenue. En effet, ça m’intéressait.
- Spoiler:
Ce n'est pas grave Et oui ça me plait aha
|
| | |
| Sujet: Re: « Il n'est pas vrai que rien soit jamais effacé, Le passé n'est jamais tout à fait le passé. » Ella. | |
| |
| | | | « Il n'est pas vrai que rien soit jamais effacé, Le passé n'est jamais tout à fait le passé. » Ella. | |
|
Sujets similaires | |
|
Page 1 sur 1 | |
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |