24 décembre 1995, Hôpital de Cambridge

« Bliss tu sais ce que je voudrais pour Noël ? » Aucune réponse. « J'aimerai que tu reviennes habité à la maison avec moi et maman.! Ça me ferait tellement plaisir... » Un petit garçon de cinq ans sortit de la salle de bain de la chambre de sa grande sœur Bliss. Il trouva cette dernière allongée sur son lit, les yeux fermé, dormant tranquillement. Il s'assit sur la chaise prés du lit et la regarda dormir. C'était la première fois qu'il voyait sa soeur aussi tranquille depuis qu'il est née. D'habitude elle a toujours une expression triste sur son visage même quand elle dormait. Et donc pour la première depuis bien longtemps le petit garçon afficha un vrai sourire. Il pris la main de sa soeur et son sourire se glaça, aussi froid que celle de sa soeur. Sans vraiment comprendre, il sauta de sa chaise sur le lit et secoua sa soeur dans tout les sens. « Bliss ? Bliss ? Réveille toi ! Aller c'est l'heur d'ouvrir les cadeaux ! Bliss s'il te plait réveille toi ! » Lui qui avait d'ordinaire une petite voix aiguë, plus il appelait sa soeur, plus elle devenait grave et prenait l'allure d'une voix d'homme. Il savait qu'elle était morte depuis qu'il était sortis de la salle de bain, peut être même avant. Il n'entendait plus le bruit que faisait la machine pour dire que le cœur de sa soeur battait. Il regarda la machine. Elle était débranché. On était la veille de Noël, sa mère était sortis avec un type du nom de Carter et l'avait laissé avec sa soeur pour Noël. Et maintenant c'était sa soeur qui était partis. « Je t'oublie pas Bliss alors ne m'oublie pas. Un jour, je viendrais te rejoindre...en attendant regarde moi. » Un petit corps chaud contre le corps d'une ado froid et sans vie. Un petit frère contre le corps de sa soeur. Azazel contre ce qu'il restait de Bliss.


13 juillet 2003, Résidence Jeweel & Wayne à NewCastle

« Non Azazel ! Tu peux pas me faire ça ! Tu sais combien de temps j'ai souffert pour te maitre au monde ? Mais tu te fiche de ça hein ? Tu veux pas que je sois heureuse ? Tu veux encore tout gâché ? Je sais plus quoi faire avec toi. Azel dis moi que tu vas changé ? S'il te plait j'en ai besoin. Tu changeras pour moi ? Pour toi, pour nous ? C'est l'occasion de prendre un nouveau départ, d'oublier notre passé... » Sauf que je n'avais pas envie d'oublier le passé. Je voulais pas oublié ma soeur, mon ancienne maison, mes anciens amis, j'avais pas envie. La seule chose que je voulait oublié c'est cet imbécile de Carter qui se marié aujourd'hui avec ma mère. Je me fiche qu'il soit marié, je me fiche qu'il veuille m'adopter. Ce que je veux moi c'est qu'il s'en aille de ma vie, et de celle de ma mère. Mais évidement personne ne s'occupe de ce que je veux ou pas. « Oui maman, je vais changer...pour toi. Mais j'oublie pas le passé. J'oublie pas Bliss. » Je me leva et alla dans ma chambre. Aucune envie de participé à ce mariage. De toute façon personne remarquera ma présence ou pas. Depuis que je suis née, c'est à dire depuis le dix avril mille neuf cent quatre-vingt dix, la seule personne qui daigné vraiment me voir c'est ma soeur Bliss. Et maintenant qu'elle n'est plus là, je me fiche de tout. Ma mère cour après Carter Wayne depuis longtemps. Et ce dernier est un imbécile de première. Il voit même pas que ma mère est avec lui juste pour son argent. Après la mort de Bliss, maman et moi on a tellement galéré pour survivre...en fait c'était même bien avant sa mort...je crois que c'était depuis que ma mère était enceinte de trois mois, de moi. Je sais qu'elle a quitté mon père pour l'argent ( il n'en avait pas assez ) et je sais aussi qu'elle cours après Carter pour ça...Alors l'idée que je puisse gâcher son mariage...c'est une horreur. Et j'avoue que j'y songé vraiment mais Bliss m'a demandé de prendre soin de maman alors tant qu'elle est heureuse ( avec son argent ) moi ça me va. D'ailleurs c'est grâce à elle – Bliss – que je sais beaucoup de chose sur ma soit disant famille. Avant de mourir, elle m'a écrite vingt trois lettres que je dois ouvrir à chaque Noël. C'est le jour de sa mort que j'ai trouvé les lettres qui était sous le sapin de sa chambre. Personne ne sait pour ses lettres et j'ai pas envie de le dire à qui que ce soit. Perdu dans mes pensé, j'ai pas remarqué é qu'une jeune fille était rentré dans ma chambre. « Oups...je cherche les toilettes... » Et c'est à partir de cet instant que m'a vie a changé. Ou du moins que je suis réellement descendu en enfer, comme j'aime le répété.


27 mai 2009, dans les rues de NewCastle

« Je m'en vais Azel ! » Je la regardai sans affichait aucun expression. Je le regardai simplement. Cette petite fille qui était rentré dans ma chambre, qui m'avait fait rire, pleuré et crié. Emma Roosvelt. Une charmant fille âgée de quatorze ans seulement – cinq ans de moins que moi. Je ne savais pas à ce moment qui elle était pour moi. Enfin si je savais : elle n'était rien. Et puis quand elle est partit, j'ai réalisé qu'elle était tout. Non je n'ai jamais était amoureux d'elle. Ça allait bien au delà de ça...ou plus bas. Au début Emma ne m'aimait pas et j'adorai ça. Puis on a commençais à se rapproché – amicalement. Et puis c'est devenu comme ma soeur – et pourtant ça m'a jamais empêché de coucher avec elle. J'ai été sa première fois. C'est d'ailleurs à la suite de ça qu'elle a décidé de partir. Elle disait qu'elle voulait plus jamais me voir. J'ai jamais réellement compris ce qui s'était passé entre nous, ni ce que je ressentais pour elle. Emma a était ma plus grande déception, ma plus grand fierté, ma meilleure amie, mon pire ennemie, ma raison d'être, ma putain, ma soeur, ma chair, mon sang...tout ça pour dire que Emma elle était tout et rien à la fois. Je la traité comme un moins que rien : elle ne disait rien. Je la traité comme la chose la plus précieuse au monde : elle ne disait toujours rien. J'ai jamais compris pourquoi elle resté prés de moi...mais j'ai jamais compris pourquoi elle est partis. Quand j'ai vu qu'elle me regardait attendant une réponse de moi, j'ai prise sa tête en mes mains, lui ai embrassé le sommé du crâne et lui simplement dit : « Au revoir.Emma. »