Il est curieux que l’on dise de quelqu’un : « il se sauve » quand il s’en va.
On ne peut pas se sauver en restant ?

« Bon.. je crois qu’on est coincé. » J’ai toujours eu le chic pour faire des remarques intelligentes dans des situations sérieuses. Je soupirais un peu avant de décoller mon regard sur la petite vitre pour le poser sur Kelsey. J’aurais voulu lui demander si ça allé, mais le fait qu’elle soit complétement collé à Apollinaire m’en dissuada. Je les fixais finalement tous les deux, il y avait beau avoir une tempête, je n’avais pas l’intention de camper ici, et surtout pas avec eux deux. Ça me donner la nausée de les voir à deux, une étrange envie de dégueuler mes tripes, et sûrement de leur craché à la gueule, mais je pense que pour le bien de tous, je devais me retenir. « C’est .. cool pour vous deux. » Mon sourire sonnait tellement faut que j’arrivais presque à me donner l’impression d’être minable, complétement. Je venais de me faire passer dessus comme un amateur. Un aurait dit un ado trop peureux de l’amant de sa fiancé pour se taper une crise de jalousie, et le pire je crois, c’est mon incapacité à en vouloir à Kelsay.

Les rp court c'est la vie, surtout en groupe, on avance plus vite

« Bon.. je crois qu’on est coincé. »

C'est aussi l'impression que j'avais. Et dire que je pensais faire bien en venant ici le soir de Noël et en y traînant avec moi Apollinaire. Quelle merveilleuse idée … nous voilà maintenant coincés ici, alors que dehors la neige nous transformait en Yéti si jamais on avait l'audace de sortir. Il y avait alors Apollinaire et Dorian, et nous étions tous coincés ici. Comme par hasard … on aurait pas pu se trouver ailleurs.

En attendant, je m'étais assise dans un coin de la pièce, Apollinaire se mettant près de moi. Dorian était resté près de la fenêtre, à regarder certainement que la neige s'arrête rien qu'un instant.

« C’est .. cool pour vous deux. »

Je lui souriais. Non pas parce que j'étais contente qu'il dise ça, ni même contente de l'entendre, non, mon sourire était plutôt une réponse triste à son sourire faux. Je me souvenais de l'histoire de sa fiancé et je trouvais ça vraiment triste pour lui … surtout le soir de Noël. Il aurait certainement voulu l'avoir près de lui, à ses côtés. J’espérais qu'elle pensais à lui, parce que son histoire n'était pas des plus joyeuse.

«  Et toi tu … tu fais quoi ici ? »

Il est curieux que l’on dise de quelqu’un : « il se sauve » quand il s’en va.
On ne peut pas se sauver en restant ?

« Et toi tu … tu fais quoi ici ? »

J’haussais les épaules comme si la réponse était évidente. J’étais là pour elle. Voir ce qu’elle faisait, la surveiller.. la harceler et passer pour un paranoïaque sûrement. Mais je devais bien avouer être content d’être là avec elle malgré le sentiment de gêne que me procurait la présence de Appollinaire.

« J’aime la neige. »

Je souriais légèrement. Je haïssais la neige, mais je haïssais encore plus la savoir avec l’autre guignol. Et même si la surveiller impliquait de combattre les tempêtes de neiges, rester enfermer dans une cabane en bois en plein milieux d’un cimetière et d’obliger mon ex-fiancé à parler d’elle à la troisième personne, alors oui, je le faisais.

« Et toi tu viens voir tes parents. »

Ce n’était pas une question. Et je savais très bien que Kelsay l’avait compris.

Apollinaire, sûrement autant que Dorian, n'était pas à l'aise. Passer la soirée avec Kelsay, ça, c'était cool, aller traîner dans un cimetière en pleine nuit, ça lui foutait un peu les chocottes mais pour Kelsay, il était prêt à ça. Mais se retrouver avec l'ex-fiancé que sa copine avait oublié à cause de son accident, et que celui-ci faisait genre les hommes mystérieux qui attriste sa copine avec une histoire à fendre le cœur - bon d'accord, LEUR histoire - ça le mettait carrément mal à l'aise. Il allait sûrement tout lui dire, et Kelsay allait le laisser là, en plan, pour ce mec totalement parfait, avec un sourire d'apollon et une bonne fortune bien comme il faut hérité de papa chéri. C'était tout le contraire d’Apollinaire, ce Dorian, élevé bien comme il faut, avec une cuillère d'or la bouche, un père qui se pouvait d'être infidèle et, ô, ce qui pouvait irriter Apollinaire, sûrement une mère aimante. Une ordure, pensa Apollinaire, le genre de garçon qui pensent que tout leur est dû, même les jolies filles, alors que lui c'était occupé de son ami pendant plusieurs mois avant de réussir à sortir avec elle. Ce fut le moment que choisit Dorian pour parler, alors que Kelsay allait s’asseoir, Apollinaire la suivant de très près, mettant son bras autour de ses épaules. Ce soir, il était prêt à se battre pour garder Kelsay. « Et toi tu viens voir tes parents - Normal, Noël ça se fête en famille. Tu ne devrais pas être chez toi avec tes chers parents ? » Le ton du serbe était froid, alors qu'il resserrait son bras autour des épaules de Kelsay, fusillant Dorian du regard. Pour la première fois depuis bien longtemps, Apollinaire avait peur de perdre un être cher.

« J’aime la neige. »

Je souriais. C'était un bel état d'esprit ça, aimer la neige. Plus je regardais ce type, et plus il me disais quelque chose. Une impression étrange de déjà vu, et ça envahissait de plus en plus mon esprit, mais j'évitais d'y penser au maximum, surtout parce que je voulais profiter du temps que j'avais avec Apollinaire.

« Et toi tu viens voir tes parents. »

J'avais l'impression que ce n'était pas une question, comme s'il le savait, et ce n'était pas la première fois. Quand nous avions parler pour la première fois, il savait des choses sur moi, et ça me semblait étrange, pourtant je n'avais pas penser à lui demander si nous nous connaissions avant... mais avant que je puisse répondre quoi que ce soit, Apollinaire avait pris la parole.

« Normal, Noël ça se fête en famille. Tu ne devrais pas être chez toi avec tes chers parents ? »

Je fronçais les sourcils … il y avait quelque chose que j'ignorais ici, parce que jamais je n'avais entendu Apollinaire parler si froidement et avec autant de force dans sa voix. Son bras se resserrait autour de moi et là j'ai compris que … ça avait l'air plus grave que ce que je ne pensais.

« euh … ça va ? »

A qui je m'adressais ? Bonne question … aux deux, sûrement.

Il est curieux que l’on dise de quelqu’un : « il se sauve » quand il s’en va.
On ne peut pas se sauver en restant ?

« Normal, Noël ça se fête en famille. Tu ne devrais pas être chez toi avec tes chers parents ? »

Je riais sans me retenir de paraître irrespectueux. J’étais sensé comprendre quoi alors ? Que Kelsay était devenue sa famille ? Sa façon de croire qu’il pouvait avoir gagné son cœur aussi facilement et de pensais qu’il pouvait m’éclipser en un claquement de doigt, simplement parce qu’il avait été là quand je ne l’étais pas me faisait presque pitié. J’avais toujours dit à Kelsay que je voulais son bonheur quoi qu’il arrive, c’était d’ailleurs une promesse, mais j’avais décidé de la briser. Je m’en moquais qu’elle puisse être heureuse avec Apollinaire, sachant qu’elle l’avait été un temps avec moi. J’avais décidé d’être égoïste, ne penser qu’à moi pour une fois. Et Kelsay serait ma priorité.

« euh … ça va ? »

Je continuais de les regards avec un sourire faux, m’adressant plus à Apollinaire qu’à Kelsay.

« Ce n’est pas à moi qu’il faut demander ça, moi je vais très bien. »

J’espérais faire clairement comprendre à l’autre guignol qu’il ne fallait pas crier victoire. Il avait beau avoir un train d’avance sur Kelsay en ce moment, j’en avais tout autant, 4ans de relation et des fiançailles, ça ne s’oubliait pas à cause d’un simple choc de voiture. Et au fond, je savais très bien qu’Apollinaire ne négligeait pas ce détail.

« euh … ça va ? » Non, ça n'allait pas, bien sûr que ça n'allait pas. L'autre grand parfait rigolait dans un rire totalement parfait. C'était niais à en vomir, et Apollinaire retint un spasme, tant de perfection dans la même salle, il se sentait de trop. Kelsay et Dorian, c'était fait, physiquement, ils étaient fait pour être ensemble. Mais Apollinaire était comme un chien errant face à un boucher et Kelsay était la viande, il était prêt à se faire couper la gorge pour la garder, pour lui. Il devait sûrement penser que la récupérer serait facile, mais un abandon, pas sûr que ça passe si bien que ça. Quatre ans de relation, ça peut peser, mais ce n'est pas très crédible quand on ne se donne même pas la peine d'aller voir sa si chère fiancée à l’hôpital. Fis à papa n'avait sûrement pas le temps, trop occupé à ne rien foutre plutôt que de se soucier des autres. « Ce n’est pas à moi qu’il faut demander ça, moi je vais très bien. - Moi aussi, ma petite amie est là, rien n'est plus parfait pour passer un bon Noël. » MA petite amie. Il répétait ça sans cesse dans sa tête. La mienne à moi. Il n'était pas prêt de la lâcher, quitte à la retenir de force.

Je soupirais fortement afin qu'ils se rendent compte de mon agacement. Quelque chose se passais, ça se voyais, comment faire comme si tout était normal alors que c'était clair entre ces deux là ? Il y avait une sorte de .. rivalité, je crois. Inutile de dire que je n'aimais pas ça.

Dorian était plutôt sympa, et il savait des choses sur moi, et je savais qu'avant on se connaissait parce que chez moi j'avais trouvé des photos de nous, et je crois même que nous étions assez proches, sauf que .. il ne m'a rien dis, et je ne l'ai jamais vu à l’hôpital. Il m'a seulement parlé de sa fiancée qu'il aimais peut-être un peu trop et qu'il ne voulais pas revoir, pour son bonheur, disait-il. Peut-être que je connaissais aussi sa fiancée ? Que c'était ma meilleure amie ? J'en savais rien et des scénarios de mon ancienne vie se faisait dans ma tête .. bêtement.

Bref.

Quant à Apollinaire, il est là depuis le début, je connais que ma vie avec lui. Je savais rien sur tout les autres, mais sur lui, j'avais l'impression de tout savoir. Il a été présent, depuis l’hôpital et même après, et puis il est encore présent ... à force, des sentiments se sont développés et ... j'aimais peut-être ça, au fond ? J'aimais être avec lui parce que quand il était là, je ne pensais pas à retrouver ma vie d'avant, je vivais, seulement.

« Quelqu'un peut m'expliquer ? Ça se voit qu'un truc va pas .. me prenez pas pour une conne ..  »

« Quelqu'un peut m'expliquer ? Ça se voit qu'un truc va pas .. me prenez pas pour une conne .. » Apollinaire quitta enfin des yeux Dorian pour les reposer sur Kelsay. Elle était magnifique et son visage s'orna d'un sourire. Cette soirée aurait pu être parfaite, mais bon, autant faire avec. Le moment semblait venu de dire la vérité, de faire tomber les masques, ainsi soit-il. Il prit un air gêné, il ne voulait pas la blesser, mais en même temps, il ne voulait pas la perdre. « T'expliquer ? Et bien... C'est difficile.. » Il marqua un arrêt. « Qu'est ce que tu veux que je t'explique ? La façon dont il t'a abandonné après l'accident ? Tous les efforts que j'ai fait pour t'aider à te reconstruire ? » Il marqua une pause, plongeant dans les yeux de sa belle. « Vous étiez fiancés avant. C'est le genre d'homme parfait riche à en mourir sans pourtant lever le petit doigt. Regarde le bien, il est beau, musclé, grand... Vous étiez fait pour aller ensemble, c'est vrai. » Cette vérité, ça lui arrachait la gorge de le dire. Lui, encore une fois, ce n'était que le vilain petit canard qui s'était glissé là sans qu'on lui demande rien, et qu'on voulait jerter à coup de fusil. « Sauf que la différence, c'est que moi j'étais là. Je suis toujours là d'ailleurs. Et je le serais toujours. » C'était à titre d'information. Son regard s'était reporté sur Dorian, et il attendait ses arguments à lui. Qu'est ce qu'il allait lui dire ? Oooooh le pauvre Apollinaire, il t'a menti, il ne t'as pas dit que j'existais blah blah blah... Sans toi j'ai souffert ooooh je vais pleurer et déformer mon visage parfait... Connard pensa Apollinaire dans sa tête. C'était ce qu'il pensait de tous ces gens, ces "parfaits" qui jouaient de leur situation. Mais lui, toute sa vie, il s'était battu et il était prêt à continuer, surtout maintenant.

« T'expliquer ? Et bien... C'est difficile.. Qu'est ce que tu veux que je t'explique ? La façon dont il t'a abandonné après l'accident ? Tous les efforts que j'ai fait pour t'aider à te reconstruire ? Vous étiez fiancés avant. C'est le genre d'homme parfait riche à en mourir sans pourtant lever le petit doigt. Regarde le bien, il est beau, musclé, grand... Vous étiez fait pour aller ensemble, c'est vrai. Sauf que la différence, c'est que moi j'étais là. Je suis toujours là d'ailleurs. Et je le serais toujours. » Une soudaine envie de meurtre me traversa l’esprit, j’avais simplement envie de le tuer à cet instant, il n’avait aucun droit sur ça. C’était à moi d’en parler à Kelsay, de lui expliquer tout, et pas seulement les grandes lignes qui me faisaient passer pour un gros connard. J’avais écouté sans avoir su bouger ou l’interrompre, je fixais mon ex-fiancée, et j’étais pétrifier par la peur de connaître sa réaction. Apollinaire c’était arrangé pour me faire passer pour le méchant alors qu’il n’était au courant d’une seule partie de l’histoire. Et le pire était sûrement le fait de ne pouvoir absolument rien rétorqué parce que tout était vrai. Il avait raison et c’est ce qui devait être le plus blessant. Il savait comment me toucher et je ne connaissais pas son point faible. Dire qu’il avait profité de la situation pour m’évincer n’était rien en face de ce que j’avais fait, et dans ce cas, ce que je n’avais pas fait pour Kelsay. Mais mon égo et mon besoin de garder un minimum de dignité s’obligeaient à me faire bouger. Je me tournais brusquement vers Apollinaire, lâchant le regard de Kelsay pour lançer mon point dans la figure de Smirov, le plus violement possible.

Apollinaire n'eut pas le temps de réagir que Dorian lui balança son poing en pleine face. Son visage engourdi par le froid ne ressenti rien mais le contact du sol lui fit tout de même de l'effet, son compter qu'une sensation de chaleur partait de ses tempes pour couler jusque son menton, et c'est alors qu'il vit du sang s'égoutter sur le sol. Il aurait dû être plus réactif et se méfier du fils à papa, mais, le serbe pensait que de frapper serait une de ses dernières options. Il porta sa main à son arcade sourcilières que Dorian avait ouverte, mais rien de cassé. Encore heureux, ça pissait le sang et ça avait l'air impressionnant, mais ce n'était rien. Si Kelsay n'aurait pas été là, Apollinaire lui aurait simplement éclaté la tête contre un mur avant de l'enterrer dans une tombe, bien au chaud, là où personne ne viendrait le pleurer et où on finirait par l'oublier. Il assassina Dorian de son regard en se relevant mais il n'allait pas riposter, oh non, il n'allait pas lui faire ce plaisir. Pour une fois qu'il pouvait faire son héros, il n'allait pas se priver. Surtout devant Kelsay. « Excuse moi Dorian.» dit-il, tout en enlevant son écharpe, la pressant contre son visage. « Je ne savais pas que tu étais le genre de garçon à ne pas supporter la vérité. » Connard, connard, connard, pensa-t-il. Ta tête d'ange, je te la démolis dès qu'elle tourne la tête. « Vas-y frappe, si c'est le seul argument que t'as, mais c'est pas en m'abimant le visage qu'elle ne m'aimera plus. » Oui, lui, il était déjà moche. Alors que Dorian, on lui enlevait sa gueule d'ange, il n'était plus qu'un fils de riche arrogant et moche qui finirait sa vie avec une blondasse refaire. C'était tout ce que ce disais Apollinaire, tout le discours de haine qui défilait dans sa tête. « Je me battrais pas avec toi. C'est à Kelsay de faire un choix. Si elle te choisis, tant mieux, je m'en irais et elle entendra plus parler de moi. Je vivrais avec. J'essaierais. Mais si elle me choisis, tu t'en vas et on entends plus parler de toi. Tu vis avec. » Le deal était fait. Ne restait plus que la réponse de la principale intéressée. Se battre pour elle, bien peu pour Apollinaire, parce que, de un, ce n'était pas un chevalier servant ou truc du genre, et de deux, si il détruisait la gueule à Dorian et qu'il disparaissant de sa vie, elle allait lui en vouloir, c'était sûr.

« Vous étiez fiancés avant. C'est le genre d'homme parfait riche à en mourir sans pourtant »

Je n'avais plus suivis après ça, j'entendais mais je n'écoutais pas. J'étais partie dans un autre monde, mon regard se perdant dans le vide. Qu'est ce que j'allais faire, alors ? J'avais devant moi deux hommes : un qui me ment depuis qu'on se connais, et l'autre qui me disait la vérité sauf que j'ai été trop bête pour comprendre. Il y en avait un qui avait été présent pour moi, et l'autre qui n'a pas bougé le petit doigt. Au fond, ils étaient tout les deux en faute, non ? Je ne savais plus quoi penser et c'est en voyant Dorian frapper Apollinaire que j'ai réalisé qu'ils étaient différents. Que l'un était plus impulsif que l'autre, que maintenant j'aimais Apollinaire, mais que, et je ne sais comment, l'amour que je portais à Dorian était toujours présent et je le sentais. J'avais mal pour les deux alors que je ne devrais pas, et mon problème était là : je ne pouvais faire la part des choses.

Et puis d'un coup, Dorian écrasa son poing sur Apollinaire, et là j'ai vu qu'en fait il était blessé par tout ce qu'il avait dit. Il devait se sentir mal, en fait. Il venait de perdre sa fiancée et en plus il était obligé de la voir avec un autre, ce qui devait faire deux fois plus mal.

« Je me battrais pas avec toi. C'est à Kelsay de faire un choix. Si elle te choisis, tant mieux, je m'en irais et elle entendra plus parler de moi. Je vivrais avec. J'essaierais. Mais si elle me choisis, tu t'en vas et on entends plus parler de toi. Tu vis avec. »

C'est sympa tout ça, le soir de Noël. Je soupirais, ne sachant pas quoi faire, ni quoi dire.

« J'ai pas envie. J'ai pas envie de faire un choix. Pas le soir de Noël, pas après ce que je viens d'entendre … »