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 Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves.

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M. Apollinaire Smirnov

M. Apollinaire Smirnov




▶ MOTS : 238
▶ ICI DEPUIS : 29/11/2011
▶ AGE : 35
▶ WHERE ARE YOU ? : DTC

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MessageSujet: Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves.   Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves. Icon_minitimeLun 5 Déc - 23:11

Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves. Tumblr_ln8do1vSMm1qh6tl0o1_500
ft Kelsay

    Il faisait froid, c'est tout ce que pensait Apollinaire en marchant dans les rues de NewCastle. A peine début décembre, il était obligé de se réfugier dans un gros pull de laine qui lui descendait jusqu'aux cuisses et dont les manches dépassaient d'une bonne dizaine de centimètres de ses mains, ses lèvres gercées laissant échapper successivement des fumées de cigarettes et de buée. Il faut dire aussi, à sortir a plus de vingt deux heures, il ne pouvait espérer un soleil radieux. Il sautilla légèrement tout en continuant d'avancer, l'air déterminé mais, en vérité, il avait la trouille. Ses mains tremblaient, et ce n'était pas à cause du froid. Dans sa tête régnait un bordel monstre et, avec beaucoup de difficultés, il essayait d'y mettre de l'ordre. Ça avait pourtant l'air simple. Il avait tout plaqué pour aller en Angleterre, où il avait construit une immense fortune en assez peu de temps dans une voie qu'on lui avait toujours fermé et c'était même fait plein d'amis, avait une vie heureuse. Il se voyait même oublier cette harpie de Marie avec Kelsay, mais d'une des manière les plus horribles qu'il soit. On pouvait critiquer son éducation, dire qu'il était fermé d'esprit, homophobe, raciste, hautain, vulgaire, mais son père l'avait toujours copieusement corrigé quand il s'agissait de mentir, or, c'est ce qu'il avait fait avec la jeune anglaise. Avant l'accident, c'était une amie comme une autre, mignonne mais sans plus et puis surtout, casée, mais une fois qu'elle a perdu la mémoire, le petit Serbe n'avait pas put résister. La vie était faite d'occasion, et il fallait les saisir, c'est ce qu'Apollinaire avait appris de la vie, mais là, il fallait lui dire la vérité. Une partie, tout du moins, parce qu'ils s'étaient bien amusés tous les deux, mais cette fois il voulait que ce soit sérieux, il voulait construire quelque chose de vrai. Peut-être pas se marier et avoir des enfants, pas tout de suite, mais il voulait se dire qu'après tout, tout n'était pas perdu, il n'était pas juste une épave de plus qui pavait les rues, un enfant perdue d'une génération sacrifiée. Il jeta sa cigarette sur la route, expira longuement sa dernière bouffée tout en passant sa main dans ses cheveux en bataille, sonnant à la porte de la jeune anglaise. Il puait la clope, il avait sans doute une tête de déterré et il était habillé comme un clochard – pourtant, qu'est ce que ce pull avait put lui couter cher – mais à vrai dire, il s'en foutait un peu. Il était un peu nerveux, il allait savoir le résultat de deux mois d'effort intensif, et pour un fainéant pareil qui avait quasiment tout raté de sa vie, c'était quelque chose, deux mois de travail. Puis finalement, la porte s'ouvrit. « Surprise ! » dit-il, écartant les bras, un petit sourire angélique sur le coin des lèvres. « Comment va ma petite amnésique ? » dit-il, sur un ton presque jovial, déposant un baiser glacé sur la joue de la belle, tout en rentrant dans la chaleur de la maison par une petite pirouette, avant que celle qui ne l'accueille ne puisse réagir. Il avait appris à fureter pour rentrer le jour où la porte de son immeuble avait changé de code sans que permette le mette au courant et, il fallait dire que ça lui avait souvent servi. Il se frotta les mains dans un soupir de soulagement, elles le brûlaient à cause du changement de température. « Il faut qu'on parle je pense. Ça doit sûrement être important. » Il regarda Kelsay dans les yeux, sans vraiment savoir où il allait.
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Kelsay T. Eastwood

Kelsay T. Eastwood




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MessageSujet: Re: Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves.   Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves. Icon_minitimeMar 20 Déc - 1:04

Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves. Tumblr_lwflxh5FEN1qjray4o1_500

    Je ne savais pas pourquoi je regardais encore cette connerie. La télé a le moyen de nous rendre débile d'après beaucoup de monde. Moi je pense que c'est un moyen de divertissement comme un autre. Et puis … si l'homme n'était pas fait pour être intelligent, d'abord ? Enfin .. dans le cas de la série que je regardait, je dois avouer que c'était assez étrange comme série. Un type assez laid voyageait dans le temps, et à chaque temps, il change de femme, sauf que dans un autre temps, il y a les réincarnations de ses autres femmes. Le lien est assez étrange entre tout ça d'ailleurs et les femmes sont vraiment débiles, mais je suis certaine qu'une fois ce navet remixé, il y a de quoi faire des choses bien et beaucoup plus intéressante. Enfin, ça ne m'empêchais en rien de m'abrutir devant ça.

    A la fin de cette série assez drôle une fois les trois premiers épisodes passés, je me décidais à prendre un bain. Un bon bain chaud. J'adorais ça, et j'adorais encore plus ça quand il faisait froid dehors et que j'étais bien dans mon bain. Enfin, j'étais bien jusqu'à ce que la porte se fit entendre. C'est dans ces moments là qu'on se dit qu'on est dans la merde si c'est important, vous voyez le genre ? Je m'écriais un énorme « j'arriiiiiiiiiiiiiiiive » pour prévenir que c'était en bonne voie et que j'allais répondre bientôt ! Je me levais rapidement et enfilait une serviette. J'allais descendre comme ça, quand j'ai compris que c'était une très très mauvaise idée. Je me séchais très rapidement -je crois n'avoir jamais fais aussi vite- et m'habillais avec les premières choses apparues : un jogging et un débardeur blanc -génial, avec la couleur du soutiens gorge on verra que moi!- … il n'y avait plus qu'à espéré ne pas sortir.

    « Surprise ! Comment va ma petite amnésique ? »

    Ça pour une surprise, c'est une surprise ! Je souriais tout de même, contente de le voir ici, bien que sa surprise fût assez mal tombé. Ses lèvres glacés se posèrent sur ma joue, et un frisson me parcourait. Encore heureux que je n'ai pas à sortir aujourd'hui !

    «  Hm .. elle était dans le bain avant qu'un grand fou arrive chez elle ! Mais elle va bien, bizarrement, depuis .. hm .. une trentaine de secondes ? »

    Un sourire s'imposa sur les lèvres, puis Apollinaire rentra et fit tellement vite que je n'avais eu le temps de rien dire du tout, même un « ouf » qu'il était déjà là. Je me tournais vers lui, et ses yeux se plongèrent dans les miens.

    « Il faut qu'on parle je pense. Ça doit sûrement être important. »

    Je fronçais les sourcils, ne sachant pas où il allait. J'avais fait une bêtise ? Peut-être .. j'avais un peu peur, et seul un petit « d'accord » presque inaudible se fit entendre. Il avait raison, ça devait être important, même si je ne savais pas de quoi est-ce qu'il voulait me parler. Je me dirigeais donc vers le canapé, espérant qu'il m’emboîte le pas. Une fois assise, je me mise en tailleur et le regardait attentivement.

    «  Ouais .. ? Je t'écoute .. »

    Je t'écoute en redoutant, mais je t'écoute.


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M. Apollinaire Smirnov

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MessageSujet: Re: Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves.   Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves. Icon_minitimeMar 20 Déc - 15:16



Il faisait chaud chez Kelsay et tout son corps s'emplissait de frisson au fur et à mesure qu'il se réchauffait. «  Hm .. elle était dans le bain avant qu'un grand fou arrive chez elle ! Mais elle va bien, bizarrement, depuis .. hm .. une trentaine de secondes ? » Apollinaire esquissa un sourire. Il aimait bien ça, la sensation d'apporter du bonheur à quelqu'un, il avait enfin l'impression d'être à sa place. Ses joues le brulaient et il ne savait pas si c'était car elle se réchauffait ou l'effet que lui faisait Kelsay. Elle lui avait toujours fait un peu d'effet avec sa bouille d'ange, mais, plus il l'a côtoyait, plus il l'aimait. Il n'était pas vraiment amoureux, mais il l'aimait, ça, il en était sûr. Il finit par la suivre, alors qu'elle s'asseyait sur le canapé. Il enleva son gros pull qu'il lança sur un fauteuil avant de s'asseoir près d'elle, un bras entourant son épaule. «  Ouais .. ? Je t'écoute .. » Elle le regardait attentivement, elle semblait redouter quelque chose. Pourtant Apollinaire ne lui avait encore jamais fait de mauvaise surprise. « Bah je voulais qu'on parle quoi... » il se gratta la tête, passant sa main dans ses cheveux. Il n'avait jamais été doué pour ce genre de déclaration. « Enfin ça fait deux mois que t'as eu ton accident... Deux mois qu'on se fréquente... » Il hésita. « Tu sais, avant ton accident, on était bon amis et ça s'arrêtait là parce que... » Il hésita à lui dire qu'elle était fiancée. Il préférait éviter. « Je sortait d'une histoire qui me faisait mal... » et tu n'étais pas libre, pensa-t-il « mais voilà, maintenant on reste beaucoup ensemble, on fait des trucs cool quoi... Ça passe bien. » Il avait un sourire niais sur le visage et ses oreilles étaient cramoisis. Dans sa tête, il s'était imaginé la plus belle des déclarations et il ne faisait que se ridiculiser. « Enfin, pour moi t'es plus qu'une simple amie Kelsay. Je veux que ça aille plus loin entre nous deux. » Il n'osait pas la regarder, fixant le sol. « Par exemple, quand j'ai vu les affiches du marché de Noël, je me suis dit que je voulais y aller avec toi, te tenir par la main et t'embrasser devant tout le monde... » Il finit enfin par la regarder.

Ses yeux bleus allumés d'une étincelle vive se plongeait dans les yeux nuancés de vert et marron de Kelsay. Il était déterminé, prêt à se lancer, faisant fit de l'échec. « Ce que je veut dire, c'est que je t'aime vraiment Kelsay. J'ai envie d'essayer de construire quelque chose avec toi et que tu sois ma petite amie. » voilà, paf, tout était sortit d'un coup, il pouvait reprendre son souffle. Il espérait juste qu'elle n'allait pas partir dans un grand éclat de rire. Il avait surtout été un ami pour elle depuis sa sortie de l'hôpital, pas un super héros non plus. Une fille bien comme elle, aussi amnésique soit-elle ne voudrait pas d'un dépravé comme lui comme petit copain. Non, il se faisait des idées, elle allait sûrement dire non. Ils étaient amis après tout, et elle allait sûrement lui dire qu'elle préférait garder un ami plutôt que de le perdre. C'est pour ça qu'il n'avait pas eu beaucoup de petite amie dans sa vie, il avait trop peur de se faire refouler, de se rendre compte qu'au fond personne ne l'aime vraiment, que c'est juste un « bon ami » qu'on vient voir cinq minutes avant de l'oublier pendant trois jours. Il se mordit la lèvre, chaque seconde de plus que Kelsay mettait à réponde, il s'envoyait lui-même des râteaux dans sa tête.
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Kelsay T. Eastwood

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MessageSujet: Re: Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves.   Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves. Icon_minitimeMer 28 Déc - 20:39

« Bah je voulais qu'on parle quoi... »

En fait, je n'aimais pas trop ça. Le fait de parler indiquait quelque chose de sérieux, et moi et les choses sérieuses .. ça faisait deux. Surtout en ce moment, j'avais perdu la mémoire et je ne savais rien de ma vie, j'étais entrain de redécouvrir et faire la différence entre « reprendre une vie » et « recommencer une vie » était énorme, limite ça en devenait un choix. Et je n'aimais pas faire des choix.

« Enfin ça fait deux mois que t'as eu ton accident... Deux mois qu'on se fréquente... Tu sais, avant ton accident, on était bon amis et ça s'arrêtait là parce que... Je sortait d'une histoire qui me faisait mal...  mais voilà, maintenant on reste beaucoup ensemble, on fait des trucs cool quoi... Ça passe bien. »

Je regardais autour de moi, un sourire un peu caché aux lèvres. J'étais un peu perdue .. et la suite de son discours défilait dans ma tête .. je savais ce qu'il allait dire, j'avais l'impression de le savoir, je pensais la même chose depuis un petit temps maintenant, et il avait raison, on était bien tous les deux. On était même peut-être plus que bien ? Il avait été là depuis le début, il m'avait aidé et soutenu, et j'étais bien à ses côtés. C'est comme si, dans tout ce vide d'inconnu, il y avait enfin quelque chose que je pouvais prétendre comme connu. Comme s'il était le seul repère dans ce grand vide, et ça, quand on a perdu la mémoire, ça fait tellement de bien.

« Enfin, pour moi t'es plus qu'une simple amie Kelsay. Je veux que ça aille plus loin entre nous deux. Par exemple, quand j'ai vu les affiches du marché de Noël, je me suis dit que je voulais y aller avec toi, te tenir par la main et t'embrasser devant tout le monde... »

Un sourire s'afficha sur mes lèvres à cette idée, parce que moi aussi je l'imaginais, je voulais qu'il souhaite y aller avec moi, je voulais sentir sa main dans la mienne et ses lèvres contre les miennes, plus fort à chaque instant, je voulais tout ça, mais je n'avais rien dis, je pensais que ce n'était pas pareil de son côté, alors j'avais tout gardé. Après tout, mieux vaut garder un ami que de perdre un amour, non ? J'attendais qu'il continu, ressentant un petit frisson lorsque ces yeux se plantèrent dans les miens.

« Ce que je veut dire, c'est que je t'aime vraiment Kelsay. J'ai envie d'essayer de construire quelque chose avec toi et que tu sois ma petite amie. »

Tout ça était tout à son honneur, ça lui ressemblait, c'était lui. Un peu timide, un peu maladroit, un peu ailleurs, mais tout en restant dans le bon chemin. Comme si une étoile le guidait et lui disais quel chemin prendre. C'est marrant mais je le trouvais plus beau ici et maintenant que jamais. Je savais que n'importe quelle chose que je répondrais ne serait pas assez. Je ne savais pas quoi répondre, j'étais là et j'avais tout entendu, je savais la réponse, je l'avais sur le bout de la langue mais je la gardais parce que ce n'était pas assez. Ça ne serait jamais assez. Je le regardais, toujours avec ce petit sourire, sans rien dire. Je réfléchissais, peut-être un peu trop ? Puis d'un coup, comme prise d'une pulsion, je m'approchais de son visage et posais doucement mes lèvres sur les siennes, lui offrant un baiser. Depuis le temps que j'attendais ça .. ma main se glissa dans sa nuque afin de rendre ce baiser plus passionné.

«  Je .. je crois que c'est un oui .. »


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MessageSujet: Re: Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves.   Les filles sont irréelles, elles se promènent comme des anges sur l’arc-en-ciel de nos rêves. Icon_minitimeDim 8 Jan - 14:05

Elle avait finit par sourire. Bon, c'était déjà ça, mais, sur le coup, il ne savait plus quoi dire. Il n'avait jamais vraiment sur quoi dire a vrai dire, il se contentait toujours de dire ce qui lui passait par la tête, et c'était souvent assez maladroit, voir même drôle pour les personnes extérieurs, mais pour lui c'était toujours extrêmement sérieux. Et puis elle souriait sans rien dire, elle réfléchissait sûrement dans sa tête, à tous les malheurs qu'allait lui procurer Apollinaire, c'est vrai, il pouvait la sortir et lui faire connaitre plein de gens célèbres, lui acheter des robes et des chaussures hors de prix, l'emmener en vacance sur un yacht. Comme ça, ça semblait être la belle vie, mais il se connaissait, il savait à quel point il était insupportable, quel gamin désagréable il pouvait être, et il n'avait pas envie d'être comme ça avec elle, il ne voulait pas tous gâcher juste à cause de son égoïsme. Il en avait marre d'être seul, la nuit, frigorifié sous la couette et, maintenant, plus que jamais, il avait besoin de quelqu'un. C'est alors que Kelsay l'embrassa. Il aimait le contact doux de ses lèvres contre les siennes, secs et gercés. La fine main chaude de Kelsay vint se déposer dans sa nuque glacé, ce qui lui octroya un frisson, alors qu'elle lui offrait un baiser des plus passionnés. «  Je .. je crois que c'est un oui … - Cool. » se contenta-t-il de dire, un sourire heureux sur les lèvres qui lui remontait presque jusqu'au oreilles. Il n'avait rien trouvé de mieux à dire en fait, mais son air d'imbécile heureux montrait que c'était un « cool » qui cachait une explosion intérieur de joie immense. Doucement, il s'avança pour l'embrasser encore, déposant lentement sa main dans la chute de reins de la jeune femme. De sa petite amie maintenant, s'il vous plait. Il voyait déjà à l'horizon des jours heureux et chauds où il se promènerait main dans la main avec la jeune femme et tous les autres le jalouseraient. Peut-être même que ça durera, qu'ils auront des enfants, se marieront, iront habité dans une villa au bord de la mer et tous les dimanches iront aux course voir les chevaux du jeune serbe triompher à la barbe des autres. Enfin ça, c'était si Kelsay ne retrouvait pas la mémoire. Il séparait ses lèvres de celle de la jeune femme, un sourire toujours présent sur les lèvres. Mais maintenant, il était inquiet. C'était sûr, si jamais elle retrouvait la mémoire, elle allait le laisser tomber pour retourner dans les bras de son ancien fiancé, ce genre de gars bâtis comme des dieux avec une bouille d'ange avec lesquels il ne pouvait pas rivaliser. Mais c'était là un acte désespère. « Je t'aime vraiment Kelsay, et, je veux que tu saches que, qu'importe ce que tu découvriras sur toi et ton passé, je resterais là, je serais là, je t'aimerais. Même si tu me jettes dehors et me traine en justice pour que je ne t'approche plus, je resterais quand même la. » Il y croyait, une flamme ardente dansant dans ses yeux. Il allait tous faire pour que ça marche, quitte à changer, à devenir meilleur, arrêter la clope, mieux s'habiller, changer de coupe de cheveux, changer de sexe si elle le désirait. Il voulait juste rester avec elle.
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