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 Gabrielle Lisbeth Cohen ~ Regarder les filles pleurer

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AuteurMessage

Gabrielle L. Cohen




▶ MOTS : 1
▶ ICI DEPUIS : 04/03/2012

Gabrielle Lisbeth Cohen ~ Regarder les filles pleurer Empty
MessageSujet: Gabrielle Lisbeth Cohen ~ Regarder les filles pleurer   Gabrielle Lisbeth Cohen ~ Regarder les filles pleurer Icon_minitimeDim 4 Mar - 18:13




Gabrielle Lisbeth Cohen, c'est d'abord des origines françaises par une mère qu'elle n'a jamais connue, un père distant et un frère ainé qu'elle adore. Née à Paris, sa mère n'a pas survécu à l'accouchement, chose que son père lui a toujours reproché silencieusement. Son frère, James, est de deux ans son aîné, elle a toujours eu une relation fusionnelle et complice avec lui. Actuellement célibataire, elle n'assume pas (encore) son homosexualité et préfère enchainer les relations sans les relations éphémères et physiques avec les garçons. Ses centres d'intérêts tournent autour des histoires qu'elle invente au cours de l'écriture, la musique de tous genres (ses écouteurs ne la quittent pas) et les chaussures, elle possède pas mal de paires. Elle déteste rester chez elle, ne supportant guère ses quatre murs qui l'étouffe, la nouvelle compagne de son père et qu'on la contredise. Des cheveux colorés en roux, par provocation et envie, un piercing au labret centré, une légère tendance à trop boire et fumer, son côté impulsif, son regard sarcastique sur un monde qu'elle adore décrire, Gabrielle est loin du côté angélique de son prénom.

Gabrielle Lisbeth Cohen ~ Regarder les filles pleurer Rachelh10




Pseudo ; Antasy
Age ; 15 ans
Avatar ; Rachel Hurd-Wood
Niveau ; 12/20
Présence ; 4/7 (selon les semaines, ça varie)
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YOUR WORDS


« C'est à cause de la mort de Maman que Papa ne m'aime pas ? »

Phrase prononcée de la bouche d'une enfant blonde, sans tristesse ou colère. Son frère la fixe, lui passe le ballon avec lequel ils jouaient et acquiesce d'un signe de tête. Le visage de la fillette reste calme, mais pourtant, James remarque ses petits poings serrés. Elle balance le pied dans le ballon qui atterrit dans une fenêtre. Le cri de son père retentit et les deux enfants s'enfuient en riant, déjà loin de cette question.

« James, je suis homosexuelle. »

Gabrielle prononça ses mots d'une manière légère et futile en fixant pourtant sérieusement son frère. Elle guette sa réaction, a peur qu'elle soit violente ou froide. Elle avait hésité pendant de nombreux jours pour annoncer ça à son frère, le seul qui méritait de le savoir puis, finalement, Gabrielle avait profité d'un déjeuner en tête en tête, comme ils en faisaient souvent. Un sourire s'étala sur les lèvres de James, à sa grande surprise. Il le savait, depuis longtemps il avait remarqué que sa sœur regardait plus les filles que les garçons, qu'elle était plus intéressée par elles. Malgré les nombreux garçons qui passaient dans son lit, il avait remarqué qu'il n'y avait pas cette petite étincelle. Dès lors, Gabrielle eut un poids en moins sur les épaules. Mais elle ne le dirait pas à son père. Ça, c'était sûr.

« Je ne l'aime pas. C'est difficile à comprendre ? Fais ta vie avec elle, si tu veux, oblige nous à déménager à Newcastle, si tu veux, affiche ton amour dégoulinant de pathétisme, si tu veux. Mais ne m'oblige pas à l'aimer. J'ai vécu sans mère jusqu'ici et ça va continuer. » 

Son père ne répond rien, ne fait aucun geste, il a juste un regard froid, sévère et méprisant. Ce regard qui fait frisonner imperceptiblement Gabrielle, qui la fait légèrement culpabiliser. Mais, Gabrielle ne s'excuse pas, car il n'y a rien à excuser. Elle regarde la femme tenant la main de son père de manière haineuse et part de l'appartement en claquant la porte, c'est tout. C'est habituel.

« Je vais rejoindre James. »

Sa décision était prise et elle aurait du la prendre il y a bien longtemps. Son frère était d'accord, son père ne manifestait aucune émotion à l'idée que sa fille quitte le cocon familial et ses études à Londres, Amanda cachait son sourire victorieux. Gabrielle, tel l'ange, s'envola vers Newcastle.

HISTOIRE


Cher journal,

J'ai souvent inventé des vies à des personnages venus tout droit de mon imagination. Longtemps, je leur ai construit des histoires souvent heureuses, parfois désespérées. Mon stylo en a découvert des personnalités, lié par l'encre noire coulant sur tes pages blanches. Et pourtant, j'ai tout le temps l'impression d'éviter ma propre histoire au détour de celles que j'invente. Oh, mon histoire n'est pas très compliquée, c'est peut-être pour ça que je ne l'écris pas. Mais, tu vois, je viens de finir trois verres de Mojitos, donc j'ai envie de te raconter MA vie.

Je suis née un certain 18 septembre il y a 20 ans, à Paris. Dans ce mélange de sang et de cris, alors que je respirais pour la première fois, ma mère soupira pour la dernière fois. Une vie donnée, une vie perdue. Enfin, elle a eu le temps de me donner mes prénoms : Gabrielle, hommage à ses propres origines françaises et Lisbeth, hommage aux origines anglaises de mon père. C'est ainsi que je viens compléter la fratrie Cohen, composé jusqu'alors d'un unique membre : mon frère, James, deux ans mon ainé. Paris, ville portant dorénavant le deuil de ma mère inconnue, ne nous a pas accueilli longtemps. Papa a préféré emménagé à Londres, la ville de son enfance, de son adolescence, de sa vie, quoi. Une vie qui n'a plus en commun avec l'amour de sa vie, ma défunte mère. Il me semble n'avoir jamais connu mon père souriant, il avait toujours ce même visage neutre, cette même expression de chagrin pur que je n'ai jamais vraiment comprise.

Mon enfance a filé assez rapidement, dois-je dire, et plutôt heureuse. Certes, mon père était aux abonnés absents mais mon frère était là. Une complicité s'est rapidement installé entre nous. Ce fut lui qui m'appris à écrire et à lire, beaucoup mieux que l'enseignement anglais, lui qui joua le plus avec moi, lui qui supportait mes crises de colère fréquentes, qui rangeait les morceaux de vases cassés à cause de celles-ci, qui me calmait quand j'étais triste ou après un cauchemar. J'avais des amis à l'école, des filles qui adoraient m'entendre lire des histoires ou qui souriaient en m'entendant répondre aux professeurs (j'ai toujours eu un léger problème avec toutes formes d'autorité...) ou des garçons qui appréciaient ma rapidité à la course et qui m'acceptaient à leurs jeux. Oh, je ne faisais pas l'unanimité : trop impulsive, trop colérique, je créais des bagarres pour un rien mais j'étais la première à faire l'innocente. Niveau scolaire, je détestais les matières scientifiques, négligeais les travaux personnels. Mais je me débrouillais.

A l'adolescence, je décidai de mettre fin à la jolie couleur blonde de mes cheveux pour les teindre en roux, beaucoup plus sulfureux et provoquant. Mon corps prit des courbes plutôt avantageuses, sûrement dues à ma consommation au chocolat au lait (mon péché mignon avec l'alcool, les cigarettes...). Bref, le regard de mes compagnons masculins devient plus insistant. Je crois que c'est à ce moment là, alors que je me rendais compte que j'attirais les garçons, que j'ai préféré regardé les filles, sans vraiment me l'avouer. La révélation tient en un prénom : Faith. Sauf que cette histoire, j'ai pas envie de l'écrire. Ma relation avec mon père se dégradait, mes colères devenaient fréquentes et James était toujours au poste pour calmer mes ardeurs. Sauf quand, surprise, Papa nous présenta sa nouvelle amie. Amanda, blonde décolorée, sourire hypocrite, idiote. Je ne l'ai pas aimée du premier regard. Elle paraissait trop lisse, trop parfaite pour qu'une once de sensibilité l'atteigne. James, à cette période, avait quitté le domaine familiale pour voler de ses propres ailes. Et elle réussit à rendre gaga mon père qui, sans nous demander notre avis (ça serait trop facile sinon) décida de déménager aux Etats Unis. Et ils croyaient que j'allais gentiment les suivre ! Et bah, non, Gabrielle ne les suivra pas et habitera chez son frère, car celui-ci est d'accord et au moins, ça évite un meurtre. Ils pourront vivre la parfaite histoire d'amour sans moi dans les pattes, au moins.



Ma fiche est ; [i]
en construction bientôt fini terminée




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Amber L. Hurricane

Amber L. Hurricane




▶ MOTS : 393
▶ ICI DEPUIS : 01/11/2011

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MessageSujet: Re: Gabrielle Lisbeth Cohen ~ Regarder les filles pleurer   Gabrielle Lisbeth Cohen ~ Regarder les filles pleurer Icon_minitimeDim 4 Mar - 20:13

Bienvenue !! (:

J'aime bien ta présentation ^^

Bon courage pour la suite
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