Cher journal,
Par où commencer ? Je n'ai jamais écris. Je pense qu'il est temps de me confier. Je veux dire, à autre chose qu'un psy. Je crois qu'ils ne peuvent pas comprendre. Je n'ai pas envie d'être jugé pour ce que je lui dis, bien que tout celà reste entre nous. « Secret proffessionel. » Seulement, lui et moi avons été réunis par ce qu'on appelle « la force des choses. » brutalement, sans qu'on me demande mon avis. Au moins, un bout de papier ne pourra me uger pour ce que je fais, ce que je dis. C'est donc ici que je te raconte ma vie, cher journal.
Mon nom est Alex Peter. Alex M.Peter pour être précis. J'ai onze ans, et je vis dans une petite ville d'Ecosse. Une semaine plus tôt, j'étais au cimetière, devant le cercueil de ma mère. Une maladie incurrable, qui nous était tombée dessus comme la foudre tombe sur un arbre. Deux mois après l'annonce, elle était dans l'ambulance, toussat tant qu'elle en saignait. Puis elle est morte.

Les jours passent, et la vie continue. D'après mon père, rien n'a changé. Nous avons perdu un soldat, mais la guerre ne prend pas fin pour si peu. Je le déteste. Je le déteste parce qu'il a laissé partir maman, parce qu'il reste droit malgré la douleur qui lui voûte les épaules. Parce que je l'entends pleurer tous les soirs, alors qu'il m'interdit de m'apitoyer sur mon sort. En fait, je crois que c'est parce qu'il s'en remet. Parce qu'il n'est pas elle aussi. Parce qu'il a réussi à se convaincre qu'elle ne reviendra pas.

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Cher journal,
Aujourd'hui, on est le 21 aout. Mon anniversaire. On va au cimetière aujourd'hui avec papa, pour passer mon anniversaire avec maman. On peut dire que c'est joyeux. Enfin, je ne l'aurais aps vu différemment. Il ne m'a jamais laissé y aller, depuis maintenant deux mois, une semaine et quatre jours. Je ne sais pas à quoi m'attendre. On apportera des fleurs et un gâetau, et ce sera comme si nous sommes tous les trois réunis. Enfin, c'est ce que dit mon père.

Je crois que je vais arrêter de te parler. Du moins, quelques temps. Je vais mieux maintenant. Enfin, c'est supportable. Je te dis donc à bientôt. Et merci. Merci pour tout.

Cher journal,
Oui,ça fait bien deux ans et demi que je n'ai pas écris. Si je reprends mon stylo aujourd'hui, si j'écris ces quelque lettres, ce n'est pas pour pleurer laisbien au contraire me réjouir. Aujourd'hui, j'ai vu un nouvel horizon empli de couleur. Une flamme ardente au fond de l'obscurité. Un ange qui vient me tirer du gouffre et me ramène à la lumière. J'ai rencontré quelqu'un. Elle s'appelle Anna. Si e n'avais pas les pieds aussi solidement fixés au sol, je pourrais me convaincre que c'est un ange. Elle a un beau regard vert qui me dit « viens » Ses cheveux dorés semblent irradier au soleil. Souvenirs de tristesse effacés à jamais. Avec elle, je me sens bien. Tout est plus beau. Je me couche en me disans que mes rêves me guideront vers le jour le pus beau de ma vie. « Demain, je la reverrai. »

Cher journal,
Je lui ai parlé. Nous avons fait connaissance. Plus je lui parle, plus je la trouve fantastique. Je suis heureux, Ô tellement heureux. Cette sensation de chaleur, cette flamme allumant mon regard, je ne l'avais pas ressentis depuis si longtemps ! Ô Anna, mon ange. Si longtemps je t'ai cherché.

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Cela fait maintenant un mois que je la connais. Elle illumine chacune de mes journées, et mes nuits. Je murmure son nom dans mon sommeil. Anna, Anna, Anna.. Je l'aime. Ô oui, je l'aime tant ! Demain, demain je ui dirai. J'irai la voir, je lui annoncerai, et après, qui sait ?

Cher journal,
Aujourd'hui, j'ai pris les choses en mains. J'étais dans un couloir du lycée, et je la vis arriver, de sa démarche maladroite et gracieuse. Mon coeur battait à tout rompre, tandis que je m'approchais. Elle plongea ses grands yeux dans es miens, étonnés. Alors je lui ai dis. Je lui ai ouvert mon coeur, je l'ai laissé parlé. « Je t'aime Anna. » Alors, il y eut un silence pesant. Les battements de mon coeur s'intensifièrent, je sentis la vacue de douleur approcher, roulant avec bruit sur une plage vièrge, y déposant une ultime écume d'amertume. Alors, tout en entendant se grondements se rapporcher, elle glissa sa main sur mon cou, et lentement, délicatement, ses lèvres attrapèrent les miennes.

Quelques mois passèrent. Sans doutes es plus beaux de ma vie. Mais tout instant est éphémère, et ce petit paradis tomba aux enfers.

Me voilà de nouveau dans ce grand couloir blanc. Une boule dans le ventre. Le silence me rend malade, l'attente de même. J'ai peur de connaitre la vérité. Les minutes défilent. Personne. Mon coeur semble cesser de battre. Le temps s'arrête, je ne respire plus. Je me tiens la tête entre les mains. Pourquoi devoir attendre si longtemps ? Pourquoi me faire subir cela une nouvelle fois ?

Un claquement de talon me fait relever la tête. Une infirmière arrive. Je ne lève pas les yeux, j'ai peur de croiser son regard. Elle se baisse, son visage arrive à hauteur du mien. J'affronte ses prunelles, je fixe sa bouche fermée, en me rappelant que dans quelques instant, cette bouche laissera échapper la vérité. Soulagement, défailance, qui sait ce qu'il adviendra pour la suite ? Une sueur froide coule le long de ma tempe. Finalement, sa voix me parvient, comme à travers un épais brouillard, à peine perceptible. Ses paroles me frappent tel un coup de poing, et cette main glacée se resserre sur mon coeur.

« Je suis désolée. Nous avons fait notre possible, mais elle est morte. »

MOrte. Morte. Je me répète ce mot en boucle, je ne peux m'y faire. Anna, partie ? Impossible. Je ne peux m'y résoudre. Ô Anna, mon ange, ma colombe, toi qui t'es à présent envolée vers un monde nouveau, je t'en supplie, ds moi que ce n'est pas vrai. Dis moi que tu reviendra, que tout sera de nouveau comme avant. Ne me laisse pas seul de nouveau Anna, ne m'abandonne pas. Tu sais que nous aurions un bel avenir.. Ô Anna, je t'en supplie, dis moi que tu reviendras.

La voix rude de mon père éteint cette vague lueur d'espoir. Ses mots me traspercent, brûlent en moi, me rappelant à quel point je suis insigifiant. A quel point la vie est fragile. Comme tout ce la n'est qu'une guerre sans fin, et que j'ai perdu cette bataille.

« Tu vois mon fils, on va tous en enfer, parce qu'on crève tous un our. C'est comme ça faut s'y faire. »