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 Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.]

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MessageSujet: Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.]   Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.] Icon_minitimeVen 4 Nov - 22:58

    Tu venais juste de terminer ton travail. Tu étais épuisé et la seule chose que tu voulais faire était de rentrer dans ta villa et de te reposer avec tes chats. Comme toujours tu rangeais le matériel. Cette fois tu étais le dernier à sortir et tu devais fermer le bar pour que personne de mauvais y rentre. Les clés étaient introuvables et tu commenças à t'affoler pour un rien. Peu de choses sont capables de t'énerver , la plus faible bêtise peut te mettre dans un état monstrueux. Tu cherchas désaspéremment partout pour trouver le moindre indice qui pourrait te conduire à elle. Le temps passa très lentement et chaque seconde pour toi était infernale , tu ferais mieux de partir et d'espérer d'avoir de la chance pour qu'il ne se passe pas quelque chose. De nos jours , les gens sont de plus en plus mauvais alors ils seraient capables de tout et profiter des bonnes occasions. En sortant tu venais de te souvenir de quelque chose. Il n'y a pas si longtemps que cela un magasin proche de chez toi avait été brûlé , tu stressas en pensant au pire pour le bar. De toute façon , ce n'est pas toi qui prendra tout dans la figue , pourquoi te soucier pour des choses si simples ? Tu sortis donc du bar mais tu ne pus pas t'empêcher de te retourner toutes les trois secondes pour voir ce qu'il se passait ? Ce boulot était un divertissement , un bien être et il t'empêchait de devenir en manque de ta drogue , après tout il était important pour toi. Tu courras en te sautant sur la porte et tomber dans le noir complet. Tu ne voyais rien , tu te demandais comment tu allais trouver la sortie , ce qui n'allait pas être facile. Tu essayas d'avancer en te mettant à quatre pattes et tu hurlas lorsque tu sentis quelque chose rentrer dans ta peau. Les clés. Même avec la douleur tu rigolas sans trop savoir pourquoi et cela te fis un énorme bien. Sans trop savoir où aller tu tombas nez à nez sur un peu de drogue. Tu approchas ton doigt pour être certain que c'en est bien une mais reculas ne voulant pas en faire plus. Tu devais résister , au moins cette fois ! Enervé tu te frappas au mur en faisant un énorme bruit et tu vis un léger trait de lumière. Quelqu'un qui te sortait d'ici ? Non , non. Tu avais oublié d'enlever les clés de la serrure et tout le monde pouvait rentrer dans le bar , que tu étais bête. Tu fouillas dans ta bouche et alluma ton briquet pour fumer. Une manière de ne pas se stresser , et il est plus raisonnable de fumer que de se droguer. Avec la lumière du feu tu vis une sorte de poignard et tu décidas de t'enfuir très vite pour aller te cacher. Dans la rue nous devions te prendre pour un fou , mais peu importante. Ce que tu ne savais pas encore c'était que tout ce que tu avais cru voir n'exister pas , non ton manque de drogue te fais inventer des visions , soigne toi enfin.A force de courir très vite tu vis flou et percuta une dame que tu ne connaissais pas. Toujours aussi affolé tu ne savais pas trop ce qu'il devait dire et tu contentas d'être désagréable car tu n'étais pas d'humeur.
    << Alors madame , vous ne faites pas attention où vous marchez ? Vous avez sans doute vu que j'étais en train de courir , alors vous auriez tout de même pu vous poussez pour que ma route soit libre. J'attends des excuses de votre part de suite. >>
    Tu lui soufflas ton tabac dans sa tête avec ton air narquois. Ta beauté te sera bien utile avec elle , tu vas t'amuser comme un jeune fou.
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Amber L. Hurricane

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MessageSujet: Re: Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.]   Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.] Icon_minitimeDim 6 Nov - 13:29

Ouf. Enfin j'en voyais le bout. Les tables étaient nettoyées, parées pour le service du lendemain. Le balai avait été passé. Les cuisines...Ce n'était pas mon affaire. Au cas où, je jetais un rapide coup d'oeil à l'intérieur. Rien à signaler, mais ça ne coûtait rien de vérifier. Car si un jour, un accident arrivait, ce serait ma faute. Et franchement, les fautes, j'en avais marre d'en faire. Ce jour là, je faisais la fermeture du soir. Je détestais ça, mais au moins, le matin suivant, je ne ferai pas parti du service. J'allais pouvoir rentrer tranquillement, me prendre une douche bien chaude, manger un morceau, pour ensuite m'allonger sur mon lit et m'occuper...à ma manière. Ma solitude pouvait me distraire de longues heures. Après avoir passé la journée à servir des clients, certains plus capricieux que d'autres, après avoir couru dans tous les sens, après avoir subi tout ce boucan, ça pouvait être compréhensible.
A méditer de la sorte, je perdais du temps.
D'un pas soudainement énergique, j'enfilais ma veste, attrapais le trousseau de clefs, mon sac, et j'étais partie. Selon les personnes, quand on travaille, le meilleur moment est les jours où...on ne travaille pas justement. Pour moi, c'est plutôt le moment où on finit le boulot, qu'on sait qu'on va pouvoir être tranquille jusqu'au lendemain. La question que je me suis souvent posé c'est : suis-je différente ? Réflexion faite, pas du tout. Je suis juste un peu "dans mon monde".
A cette heure-ci, on ne pouvait pas dire que la ville était peuplée. La plupart des gens étaient déjà rentré chez eux. Il faisait presque nuit d'ailleurs.
La nuit...On ne pouvait pas trouver que des gens fréquentables dans la rue, la nuit. Non pas que je sois trouillarde mais c'était une réflexion toute faite.
D'ici quelques centaines de mètres, je serai chez moi au chaud.
J'abordai un virage...Et sans vraiment comprendre, je percutai quelque chose. Je fis quelques pas en arrière, sonnée. Ils avaient installé un poteau ? Je rouvrais les yeux pour vérifier. Pas de poteau. Juste un jeune...fou. Un jeune fou, c'est bien l'allure qu'il donnait. La clope au bec, l'air paumé, et pourtant, rien qu'à voir son attitude, on devinait que c'était un "riche". Ce mec, je savais d'ores et déjà que je ne l'aimerai pas du tout. Sa façon de m'aborder ne me plut pas non plus. Je manquais de m'étouffer à cause d'un hoquet de protestation. Ce débile me rentre dedans, et c'est moi qui doit m'excuser ? Soudainement furieuse, j'allais lui répliquer une remarque acerbe, quand il me cracha son tabac à la tête. Je ne m'étais pas trompée, je ne l'aimais pas, mais alors pas du tout. Il me provoquait, très bien. Ca pouvait être un beau gosse fils de bourge, ça m'importait peu. Euh...beau gosse ? Tu dérailles Amber, mais vraiment. Merci ma petite conscience, mais non. Force m'était d'avouer qu'il n'était pas désagréable à regarder.
D'un geste désinvolte, je chassais le tabac qui tournait encore autour de moi.

"Des excuses de ma part ? Alors que c'est vous qui me rentrez dedans ? Mais allez vous faire soigner pauvre con."

Je n'étais pas d'un naturel vulgaire, mais il ne fallait pas pousser. Ce jeune homme me bloquant la route, je le bousculais pour continuer mon chemin. Pas violemment, mais assez pour lui faire comprendre de me ficher la paix.
Même si j’espérai qu'il n'était pas ce genre de type buté qui attendrait des excuses, coûte que coûte...



Dernière édition par Amber L. Hurricane le Dim 6 Nov - 19:28, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.]   Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.] Icon_minitimeDim 6 Nov - 14:04

    Tu continuais toujours de souffler ton tabac sur le visage de cette jeune femme. Entre temps tu la regardais avec ton beau regard qu'aucune femme ne pouvait résister à l'envie de t'embrasser. Pourtant , les femmes ce n'est pas ce qui t'attire. Ce que tu aimes ce sont les hommes durs , qui n'ont peur de rien et qui aime faire l'amour plusieurs fois à la suite ou dans une journée. Elle n'était pas si mal que cela mais tu n'arrivais pas à apprécier sa tête. Non quelque chose chez elle t'énervait mais tu ne connaissais même pas la raison. Tu es fou ? Non , tu es juste en manque de ta drogue et cela te rend taré. Aimant le jeu que tu commençais à faire tu continuais ta provocation. Tu ne parlais pas encore mais de simple gestes ou l'attitude allaient vite l'énerver. Ton souffre douleur ? Oui , oh oui , cette femme là tu n'allais pas la lâcher de sitôt et tu la verras dès que de la tristesse t'emporte. Après tout faire du mal aux autres te rend bien , peut-être gagneras-tu de l'argent. Que tu aimes te baigner dans le pognon , les frotter contre toi et de les jeter en l'air tellement tu es riche. Tout le monde doit t'accepter car après tout tu peux faire n'importe quoi comme eux qui puissent les détruire. La beauté est souvent douloureuse , une phrase pour toi ? Il fallait l'avouer que tu étais plutôt beau gosse , gâté par la vie. Tu n'es pas à plaindre en faites , mais tu aimes passer pour un pauvre malheureux. Avoir la pitié des gens est si comique que tu te fous de leur gueule alors qu'ils pleurent pour toi , ce sont des faibles , rien que de plus. Ne pouvant plus cracher de la fumée tu tournais autour d'elle comme un petit chien en tapant sur ses fesses chaque fois. Décidant enfin de lui répondre tu tétalas contre elle comme un couple heureux tu lui parlas comme si tu la menaçais de faire quelque chose contre elle.

    << Vous devez échanger les rôles ma pauvre. Cela est très grave pour une jeune femme de votre âge d'agir comme une personnage âgée. J'en suis fort triste , mais vu que j'ai une grande gentilesse je me ferai un plaisir de vous internez si vous continuez. >>

    Tout à coup , tu pris un air comme si tu parlais à un jeune enfant qui avait fait une bêtise de son âge. Tu lui souris avec un sourire neutre la fixant de tes beaux yeux comme si tu allais l'ensorceler avec eux. En même temps tu es le plus bel homme du monde , le moindre regard venant de toi rend tout de suite les autres au paradis , dans un nuage. Trois secondes plus tard tu sentis un poignard rentrait dans ton coeur et tu crachas du sang à peu près partout. Que se passait-il ? Elle avait essayé de te tuer , sûrement , elle devait le payer et crever. De la drogue , tu en avais un grand besoin. Tu ne pouvais plus tenir en vie sans elle , ton bien-être était trop loin de toi. Tu gronias durement tu sautas sur elle comme si tu allais la violer. Ton manque et ta rage te faisaient agir ainsi et tu ne pouvais rien faire pour y remédier. Va te faire interner , va te faire interner , on te la suffisament dit mais tu n'écoutes pas les autres. Tu n'en fais qu'à ta tête et tu ne penses qu'à ta petite personne. Il fallait trouver , et vite un fournisseur pour te rendre plus calme. Etant un homme tu avais plus de force et même si elle essayait de se débattre elle aurait du mal , sauf si elle vise ton endroit intime. Tu hurlas dans la rue noire à cause de ce qu'il était comme une bête affamée. Tu étais fou ma parole.

    << Putain salope donne moi de la drogue ou tu vas crever sur place là ! Je ne tiens plus alors grouille toi merde ! >>

    La situation devenait grave et espérons pour vous deux qu'il y est quelque chose qui la calme.
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MessageSujet: Re: Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.]   Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.] Icon_minitimeMer 9 Nov - 13:25

C'est dans les situations comme ça, que je comprenais les bêtes en cages. Un bref moment de pitié se fit sentir pour elles. Car j'étais dans le même cas. Si j'avais espéré m'en aller, pour ne plus jamais recroiser cet énergumène de ma vie, c'était perdu. Il n'avait pas l'air de vouloir me lâcher. Pour la première fois de ma vie, je me sentais acculée, prise au piège. Et en toute franchise, ce n'était pas une impression.
Ce type alternait les yeux doux, puis la froideur. Dans d'autres cas, peut-être que j'aurais pu fondre. Réaction typique d'une femme face à un bel homme. A cette pensée, je ne me choquais plus que je ne exaspérais. Parfois, la vérité envers soi-même pouvait mettre en rogne. Vérité à l'état pur ; J'aurai été un animal, j'aurai grogné. Pourquoi m'imaginer en animal, excellente question. Qui avait déjà sa réponse : je me sentais comme un animal maîtrisé.
Les minutes passaient, s'étalaient à n'en plus finir. L'autre abruti continuait de me tourner autour, me tapant sur les fesses quand l'envie lui prenait. Doucement, je sentais mon fabuleux self-control me quitter. Ca ne m’amusait plus du tout. D’ailleurs, ça ne m’avait jamais amusé, depuis le début. Je le regardai, l’air menaçant. Tu me touches mec, t’es mort. La dernière fois que j’avais dit ça à un type, il avait fini le nez en sang, et une dent en moins…Comme dit plus haut, je ne suis pas une violente, mais c’était de l’auto-défense.
Flash-back.
Un jour de lycée comme un autre. Je me lève, évite mes parents dans le salon, me prépare, m’enfuis. Comme d’habitude. Je prends la route du lycée, dévisageant tout ce qui me passe sous le nez. Ma façon de regarder est tellement perçante, que la plupart des gens détournent le regard. Ca m’amuse, pour une fois je me sens supérieure. Je suis stupide aussi. Mais je n’en ai rien à faire. Puis j’arrive au lycée. Les mêmes têtes de cons, chaque jour. Ma solitude l’emporte sur l’envie de me faire des amis, je me place au fond de la classe, dans mon coin. Je fusille chaque personne qui tenterait de se mettre près de moi. Oui, je suis un brin sociopathe. Oui, j’en n’ai rien à foutre. Le cours commence. J’écris. Non pas des notes, mais des pensées, des réflexions personnelles. Je suis sans doute la seule à écrire. Le prof me regarde d’un air appréciateur. Les autres d’un air moqueur. Je ne lève pas les yeux du papier. Mes mots se font haineux. Je les hais, tous. Les regards ont raison de ma haine, je me mets à les dévisager. Mes insultes se font silencieuses, mais claires. Les rires et les moqueries se calment, le cours continue.
Puis la cloche sonne. Les gens se lèvent, déguerpissent. Je les regarde faire, je prends mon temps. Le prof veut me retenir, je le laisse en plan. Les couloirs sont peuplés, bruyants. Je sors prendre l’air. Je reste debout, je relis mes écrits du cours. Deux bras m’enserrent par derrière. Je sursaute. Le propriétaire des bras rigole, cherche à me toucher encore plus. Réflexe incertain, je lui donne un coup de coude dans le visage. Le type crie et me lâche. Des rires étouffés se font entendre. Sans réactions particulières, je me retourne. Le mec a le nez en sang, et une dent dans la main. Je crois vaguement reconnaître un gars de ma classe. Je lui adresse un sourire moqueur, et je m’en vais.

Fin du flash-back.

Ce souvenir...Étais-je fière ce jour-là ? Oui, je crois. Ce gars, dont je ne me rappelle même plus du nom, ne l’avais pas volé. Si on retournait au présent, ce drogué qui me harcelait avait poussé le jeu jusqu’à s’étaler sur moi, et me parler comme on parlerait à un gosse. Je pensais à mon self-control tout à l’heure. Eh bien maintenant, mieux valait pour moi ne plus compter sur lui. Parce que je commençais légèrement à m’énerver. C’était le but recherché de l’autre abruti, sans aucuns doutes. J’allais lui faire plaisir. Ca faisait longtemps que je n’avais trouvé personne pour expérimenter mon répertoire d’insultes. Non pas que j’en tienne un, mais s’exercer ne faisait de mal à personne. Hargneuse, je me dégageai de ses bras.

Et parfois, il y a des retournements de situation. Dans le cas présent, alors que je m’apprêtais à l’envoyer chier royalement, ce type fut pris de convulsions. Comment me couper mon élan de haine. J’allais quand même pas devoir l’aider…Si ? La poisse.
Enfin, c’aurait pu être la poisse…Si il n’avait pas hurlé comme une bête avant de me sauter dessus, m’immobilisant complètement.
Mon esprit fonctionnait à toute vitesse. Il me cracha des injures à la tête. Si plus tôt, je l’avais considéré comme drogué, je n’étais pas loin de la vérité.
La noirceur du soir n’arrangeait rien. Je ne savais pas vraiment où j’en étais. Est-ce que j’avais peur ? Oui. Sûrement. Mais c’était un mélange de peur, de haine, et de pitié. Rien de trop concret. Mis à part que la peur prenait le dessus. Je doutais un peu de l’efficacité de mes jambes pour me soutenir. J’avais peur, c’était certain. A part parler, je ne pouvais plus rien faire d’autre. J’étais en quelque sorte soumise à un drogué en manque. Que de la joie. D’une voix mal assurée, je tentais de parler, et peut-être de régler la chose.

« Si tu cherches de la drogue, je n’en ai pas. Alors lâche-moi. »

Le tutoyer et essayer de converser avec une voix tremblante. Quelle crédibilité, vraiment…
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MessageSujet: Re: Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.]   Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.] Icon_minitimeLun 14 Nov - 0:51

Tu ne pouvais plus penser à rien et tu te demandais ce qu'il fallait faire pour que la situation s'améliore. Tu étais tellement en manque que tu te sentais comme un vulgaire objet qui ne sait que se shooter plusieurs fois par semaine ou même par jour. Même si tu ne connaissais pas cette femme tu aimais l'embêter mais cette façon ne te plaisit pas. Non au contraire. Mais pourquoi le faire alors ? N'importe qui t'aurait posé cette question mais la réponse est facile à comprendre. Tu ne pouvais contrôler plus rien dans ton corps , ton cerveau était devenu complètement fou qu'il était possible que l'on te l'avait changé de place et tes membres tremblaient de plus en plus chaque seconde que peut-être tu allais mourir. As-tu peur de la mort ? Non tu n'as aucune crainte sur ce monde , tu vis bien pour crever un jour , c'est ce que tu dis. Parfois tu aimerais connaitre la sensation d'une personne décédée , juste pour savoir si la rumeur que tu entends chaque jour est vrai. La mort qui vaut mieux que la vie , une question que personne ne pourra confirmer vu que ceux qui le savent seront loin des êtres encore vivants. En continuant toujours tes cris et les appuiement que tu lui faisais au corps tu essayais de penser à au moins quelque chose. Un long moment rien ne vint dans ta tête et tu crus que tu allais prendre un couteau et le planter dans le coeur de cette femme puis ensuite le faire avec le tien. Fou , jamais tu aurais voulu l'être mais ton destin l'a choisi autrement. Ce salopard qui décide la vie des gens , le plus souvent en mauvais ne devrait pas exister. Oui , si tu le pouvais tu afficherais partout qu'il ne sert à rien et qu'il devrait crever comme tous ces gens qui souhaitent vivre. Ta vie est belle puis tout à coup horrible , qui l'a décidé ? Ton destin bien évidemment. Tu eus un moment comme un signe , une lumière qui te montrait ton passé.
C'était il y a très longtemps , tes parents vivaient encore comme le reste de ta famille et tu étais au collège , en 4ème exactement. Tu t'étais levé tôt pour arriver en cours car à l'époque il y avait encore un intérêt à cela et quand tu franchis la grille tu vis les gens tout en noir. Il n'y avait aucune couleur , tu ne comprenais rien et tu étais complètement ailleurs. Tu restais immobile comme un martyre devant tout le monde jusqu'à qu'un garçon un peu plus âgé que toi te tapa le dos. C'était ton copain, celui avec qui tu sors depuis dès plusieurs mois , le temps passe si vite que personne ne peut le voir filer. Tu ne savais pas pourquoi mais tu ressentais un drôle de sentiment ce jour-là comme si tu imaginais que quelque chose de grave aller se passer. En cours tu étais dans un autre monde , pas dans un pays imaginaire où tout est formidable , non tu pensais à la mort , la tristesse et ce qui va bien avec elle. Le professeur t'avait engueulé et mis deux heures de colle car tu n'étais pas attentif. Sérieusement il y en a on se demande comment ils ont réussi à avoir un travail tellement ils sont cons. De toute façon , tu ne te fis pas de soucis et lorsque la sonnerie sonna tu t'en allas immédiatement pour trainer dans la rue. N'importe quelle rue , au moment où tu n'étais pas chez toi tout allait bien. Tu te plaquas à un mur et tu vis un drôle d'homme arriver devant toi. Il ne te dit même pas bonjour qu'il te hurla dessus en ne répétant qu'un seul mot , drogue , drogue , drogue. Il était complètement fou et tu étais affolé , tu ne savais pas quoi faire. Si seulement ton copain était à tes côtés à cet instant , les choses se passeraient largement mieux .. Tu n'eus pas le temps de répondre qu'il te prit par la manche de ton manteau et te menaça avec son couteau toujours avec son comportement débile. Tu ne vis pas la suite car tu entras dans le comas mais ce que tu sus en te réveillant c'est que c'était .... ton père. Cette matinée , tu te fis le serment de jamais faire comme il t'a fais.
Quand tu repenses à cela , tu as une soudaine envie de rire. Oui c'est vrai lorsque tu étais jeune tu te disais que tu allais devenir une personne bien et gentille avec tout le monde qui ne deviendrait jamais comme ton père , mais regarde toi. Aurais-tu cru un jour que tu te droguerais et que tu ferais ce genre de scène devant une pauvre femme qui ne t'a rien fais ? Ah si elle t'a juste bousculé sans le faire exprès , tu peux vraiment être patéthique des fois mon grand tu sais. C'était comme si les rôles avaient été changé , toi le psychopate et l'autre la victime. Pourtant tu ne comptais rien faire pour que tout cela s'arrange et continuer pour ta victoire personnelle. Tu ne savais plus trop quoi faire en faites , continuer et aller au comissariat si tout cela continue ou parler calmement même si ton envie de sniffer est immense , trop même. Tu la regardas tout de même encore une fois et tu sentis sa peur , oui elle devait craindre qu'il lui arrive quelque chose. Ce qu'elle ne doit pas savoir c'est que lorque quelqu'un est en face d'un drogué en manque il faut faire exactement ce qu'il lui dit de faire pour ne pas rentrer avec des coups ou même être retrouver mort le sang coulant encore de leurs corps. Sans t'en rendre compte tu fis un regard de bête affamée et tu la plaquas contre le mur le plus proche. Elle avait aussi te tutoyer et ne faisait pas ce que tu voulais qu'elle fasse , elle devait le payer , oh que oui. Au lieu de faire comme d'habitude en la menaçant de mort et compagnie tu arrachas son tee-shirt avec tes dents jusqu'à enlever le tien. Il faisait noir dans cette rue , tu pouvais en profiter comme bon te semblait. Avec une voix assez étrange tu lui répondis enfin , tu ne comptais pas te montrer gentil une seule fois.
<< Poupée , personne ne vous a appris les bonnes manières ? Lorque que quelqu'un parle à une personne qu'elle ne connait pas elle est forcément obligée de la vouvoyer , j'aimerai que vous fassiez cet effort. Drogue ? Simple , vous ne m'en donnez pas vous allez beaucoup souffrir. >>
Comme pour en rajouter une couche tu avais besoin d'autre chose , bien différent de la drogue. Tu avais envie de baiser , le sexe te manquait et il fallait que tu échauffes ta queue au moins une fois par jour. Tu bavas tellement tu t'excitas devant elle , elle allait être surprise mais elle devait déjà te prendre pour un fou. Tu enlevas ton pantalon et aussi le sien en la bloquant durement jusqu'à poser ta main proche d'elle. Tu allais la violer le plus durement possible si elle ne t'obéissait pas. Allait-elle viser la mort ou garder sa vie ? Tellement tu étais impatient tu ne pouvais t'empêcher de lui répéter un seul mot.
<< Prête ? Prête ? Prête ? >>
Et ainsi de suite.
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MessageSujet: Re: Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.]   Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.] Icon_minitimeMar 15 Nov - 0:06

J'aurais du.
Cette pensée était la seule à se faire clairement comprendre dans ma tête. J'aurais du ne pas m'attarder sur ce type. J'aurais du ne pas insister. J'aurais du m'excuser. J'aurais du partir...pendant que j'en avais encore la possibilité. J'aurais du faire pas mal de choses qui auraient pu me tirer d'un mauvais pas. Sauf que ledit mauvais pas, j'étais en plein dedans. Et même plus que ça. Face à un drogué, quelles solutions je pouvais avoir ? Fuir, et si on reste dans les idées raisonnables, c'est tout. J'avais été stupide d'essayer de parler. Si ça se trouve, ce mec ne comprenait même pas ce que je disais. Maintenant, où j'en étais ? Bloquée au coin d'une rue sombre, dans la pénombre, avec un drogué en manque. Depuis le début, je tentais d'avoir le dessus sur mes états d'esprit, mais je ne pouvais pas le nier. Je flippais. Littéralement. Au point, si j'avais le choix, de vouloir sauter sous les roues de la première voiture venue, au lieu de rester plus longtemps ici. Pour mon salut, je n'avais plus d'autres solutions que d'attendre, obéir, et espérer. Les menaces de mort, de toute ma vie, je n'en avais vu que dans les séries policières à la télé. Déconnectée du monde, avec un égo un brin sur-dimensionné sur ce coup, j'étais persuadée que si cela devait m'arriver, je ne paniquerais pas. Faux, faux, archi-faux. Quoique désormais, même si j'avais la réponse à ma question sur le sujet, je le regrettais amèrement. Sauf qu'au moment présent, je pouvais regretter, ça ne servait à rien. A part à me faire revenir en tête la gravité de la situation.

Je paniquais. Plaquée de force contre le mur, mes yeux ne se cherchaient même plus d'issue. Ils observaient le bourreau. Qui lui, m'observait avec un air fou, et étrangement calculateur. De puissants frissons me firent trembler. Si on devait nous définir comme des animaux, il était le loup, j'étais l'agneau. Il a tout compris, il profite. J'ai été naïve, je regrette. Dans mon désespoir, j'avais envie de crier, de le supplier de me laisser. Mais les sons ne sortait pas de ma gorge. J'avais juste l'impression que chaque mot que j'essayais de sortir tiendrait à m'étrangler. Étrangler...était-ce le sort que ce malade me réservait ? L'idée m'angoissait, ne pas savoir m'angoissait. « Pourais-je savoir ce que vous me réservez s'il vous plaît ? ». C'aurait été plus pratique, mais maintenant j'avais saisis : le faire, ça ne ferait que aggraver mon cas. Je tournais la tête. D'un côté le refus de me soumettre, d'un autre l'instinct de survie. Mon ventre se crispa quand il entreprit d'arracher mon tee-shirt avec ses dents. Bon dieu, dans quel merdier j'étais...
 
Poupée , personne ne vous a appris les bonnes manières ? Lorque que quelqu'un parle à une personne qu'elle ne connait pas elle est forcément obligée de la vouvoyer , j'aimerai que vous fassiez cet effort. Drogue ? Simple , vous ne m'en donnez pas vous allez beaucoup souffrir.

Ces mots raisonnaient dans ma tête. Mélangés à une multitude d'autres pensées qui s'entrechoquaient les unes aux autres, me donnant la migraine. Ma vue se brouillait, mes oreilles sifflaient, mon cœur était parti dans une cavalcade incessante. Ce type que je pouvais maintenant considérer comme mon agresseur semblait se délecter du spectacle. Pour autant ça n'avait pas l'air de lui suffir. Que vouloir de plus ? J'étais terrorisée, prête à le supplier pour qu'il me laisse tranquille. Je me maudissais de ne pas réussir à bouger, à parler. Ses menaces me faisaient l'effet de poignards tranchants, qui revenaient à la charge à chaque moment de faiblesse. Mais comment ne pas l'être, faible ?

Je tremblais de tous mes membres. J'attendais de voir sortir une arme, ou une chose du genre. Avec ce genre de personnes, rien ne pouvait m'étonner. Il semblait décidé sur ce qu'il pouvait me faire subir. J'avais envie de disparaître, d'oublier cette soirée, de me réveiller et de comprendre que ce n'était qu'un cauchemar...Mais ce n'était pas le cas. Je sentais le réel danger approcher. Intuition qui se révéla correcte. Je commençais tout juste à comprendre ce qu'il allait faire, ce qui m'arracha un gémissement de détresse. Tout mais pas ça...Je n'arrivais pas à me formuler l'idée en toutes lettres. La rue sombre me parut tellement sinistre tout à coup...
Le mur derrière moi m'empêchait de reculer à mon grand désespoir. Je tentais vainement de me dégager quand ce fou continua avec mon jeans. Mais j'étais solidement immobilisée, et mourir étouffée, ce n'était pas non plus dans mes plans. Sauf que je n'avais pas de plans. Je voulais juste me débarrasser de lui une bonne fois pour toute, avant de me faire...Non. Je ne parvenais pas à prononcer ce mot. Pendant quelques instants, je cessais ma lutte acharnée, et...lui crachais dessus. Geste dégoûtant, et inconscient. Mais l'envie avait été tentante...Il y a toujours de quoi remplacer les mots. J'essayais de bouger, évitant le moindre contact avec ce malade. M'essuyant rapidement le visages sur mon épaule, j'eus un sursaut de surprise en constatant que quelques larmes avaient réussies à couler. L'adrénaline, la peur du moment me les avait fait passer inaperçues.
Son empressement de me violer (j'avais fini par le sortir), me donnait de violentes nausées.
Ca ne pouvait pas continuer...Chaque homme a un point sensible. Surtout un, universel pour tous. Une lueur d'espoir me sorti de ma torpeur. Réunissant toute la force dont j'étais capable pour réussir à bouger, je donnais un coup de genou fatal, là où ça fait mal, dans l'entrejambe de ce fou, espérant que cela suffirait à le faire lâcher prise.
L'espoir fait vivre après tout.

[Pfouah j'ai eu du mal à te suivre dans ton trip xD]
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MessageSujet: Re: Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.]   Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.] Icon_minitimeDim 20 Nov - 8:04

Le seul sentiment que tu ressentais c'était le désir. Oui , cela faisait longtemps que tu n'avais pas pratiqué des choses sexuelles et tu étais complètement en manque. La drogue et le cul , les gens ne doivent pas avoir vraiment une bonne opinion de toi si ils apprennent tout cela , ce qui risque de ne pas trop être difficile vers ce cartier de merde où tu vivais. Pour décrire les choses , tu étais tellement emporté par la folie que tu ne savais plus trop comment faire les choses. Tu lui faisais peut-être peur ou même du mal à cette pauvre femme , il faudrait peut-être y penser avant de faire des choses pareilles. Les seules paroles que tu avais en tête étaient << Dégagez les idées noires et seules les perverses venaient. >> Pour tout dire , ce que tu faisais ne te dérangeait pas. Au contraire tu savourais le plaisir d'utiliser ta queue une fois de plus. A l'instant tu ne savais rien et tu savourais le plaisir de lui faire du mal moralement comme physiquement. Tu étais peut-être un fou , un violeur , cela est aussi possible pour te décrire. Pour toi , tu ne te sentais pas placé dans cette catégorie de fous furieux. Tu es juste un jeune homme de 19 ans qui n'a pas spermer depuis quelques temps , rien de plus. Tu voulais juste revoir ce que cela faisait avec une femme vu que tu étais plus attiré vers les hommes. Aimant être dominateur tu posas tes deux mains sur son cou en les serrant de plus en plus fort. Au début tu limite la caressais mais après cela devenait comme un poignard que tu lui rentrais dans le coeur. Cette femme , elle est si merveilleuse qu'elle a dû tomber du ciel pour être sur cette terre. Tu n'avais aucune amitié avec elle et aussi que de noires pensées mais.. tu ne savais pas vraiment comment la décrire. Un jouet que tu prends dès que l'envie te vient ? Peut-être que cela lui va bien.

Tu ressentais sa panique facilement , elle n'essayait vraiment pas d'être discrète avec toi. Imbécile sera un mot à rajouter dans la liste que tu feras pour la décrire à tes yeux. Tu ne te gêneras pas pour la publier un peu partout. En même temps tu la fixais d'un regard tellement fou depuis si longtemps qu'il était facile de voir tous les détails venant d'elle. Elle n'était pas si forte que ça tout compte fait. Elle a beau faire ses grands airs et essayer de passer plus forte et intelligente que les autres en faites ce n'était qu'une faible. Tout ce qu'elle faisait depuis le début c'est de paniquer , d'avoir peur limite qu'elle allait pleurer devant toi et te supplier à genoux d'arrêter ce que tu voulais faire. Et si elle faisait vraiment cela , comment réagirais-tu ? Tu ne savais pas , le sexe pour toi passe avant tout dans le monde et lorsque tu as des occasions de le pratiquer tu ne veux pas tout gâcher avec une gamine de son espèce. La question se pose , pourquoi veux-tu baiser ( ou violer ) une simple gamine immature ? Tu ne savais pas trop quoi répondre , à part qu'elle n'était pas si mal que ça et qu'elle était une bonne proie pour toi. Tu détachas ton regard du sien pour voir comment était la rue à ce moment. C'était une sorte de test que tu lui faisais passer sans qu'elle ne le sache. Elle pouvait se défendre maintenant , commencer à pleurer comme une gamine qui a perdu sa poupée ou sa barbie , ou attendre comme une conne que tu reviennes. L'heure avait vraiment passé et il était environ 4 heures du matin de ce que tu vois dehors. Tu te retournas donc pour refixer son regard et elle n'avait strcitement rien fait. Tu avais limite envie de lui dire qu'elle était conne et qu'elle aurait pu utiliser le peu de cerveau qu'on lui avait donné. Tu te contentas d'un soupir comme si tu avais de la peine. Une femme aussi patéthique qu'elle tu n'en avais pas vu jusquà aujourd'hui et tu te demandais si tu perdais pas ton temps avec elle.

Pour enlever ses idées aussi connes de ta tête tu commenças légérement à ce que tu avais envie de faire depuis le début. C'est vrai , tu avais passé du temps à tout faire qu'il fallait bien que tu termines pour au moins avoir des effets sur cela. Il ne lui restait plus que ses sous-vêtements toi tu étais complètement habillé. Tu n'avais rien enlever à part ton pantalon que même ton gilet était encore sur toi. Il serait peut-être temps de l'enlever car tu ne peux rien faire avec toutes tes fringues. Avant cela tu la poussas vers un endroit plus discret pour que personne puisse te voir et te mettre en prison. Tu n'avais pas un bon souvenir d'elle et tu préférerais que cette histoire reste inconnue des autres. A moins que cette conasse ne raconte tout un peu partout pour te rendre mal. C'était une sorte de vengeance qui n'était pas complètement bête , si elle y pensait elle n'était pas si idiote que tu ne croyais. Pour l'instant rien de mal se passait pour toi alors il fallait quand même que tu te bouges un minimum le cul. Rapidement tu enlevas plusieurs fringues jusqu'à te trouver en caleçon face à elle. Tu avais un si beau corps qu'elle ne pouvait pas résister à ton si grand charme. Tu comptais lui poser des menottes mais tu ne le fis tout de même pas , ne sois pas aussi sadique Curtis. Comme si une bonne pensée passait dans ton esprit. Tu la dégageas rapidement et tu commenças à passer ta main dans son soutif. Elle n'était pas si mal foutue que ça tout compte fait , elle aurait pu faire mannequin si elle l'avait voulu. Juste pour préparer ton coup tu hurlas des cris de désir et de bien-être pour lui faire peur en lui annonçant la suite de cette si longue histoire qui durait depuis déjà longtemps. Tu collas immédiatement ton corps à elle pour commencer à lui faire des coups de bassins et aussi enlever vos sous-vêtements mais tu ne pus pas faire ce que tu voulais. Non elle avait comme une révolte maintenant contre toi et voulait prendre le dessus. Elle n'était pas conne qu'elle te fila un immense coup de pied entre tres jambes. Cet endroit qui fait si mal aux hommes .. il est si con lui aussi que tu te demandes pourquoi celui qui a inventé ce genre de conneries a rendu faible celui de la gente masculine. Tu te retenus d'hurler pour ne pas montrer ta douleur mais tu fronçais quand même les soucils tellement tu avais mal. Elle n'y était pas allé d'une façon amicale , loin de là. Tu préféras te dégager pour ne pas en reprendre un nouveau et même si tu avais les mains au niveau de ta braguette tu la regardais toujours aussi méchammenet , même encore plus que depuis le début avec elle. Tu respirais si fort et tu faisais tellement la gueule que tu ne savais pas quoi faire pour te défendre. Ce qui est sûr c'est que tu ne peux pas la violer là , tu avais trop mal pour ça. En fermant tes yeux tu lui donnas un coup de poing d'une grande violence qu'elle n'était pas prête de perdre la place et tu partis enfin vers la direction de chez toi. Avant de passer inconnu tu avais encore une fois envie de la menacer , comme si c'était ton jeu préféré.
<< On se retrouvera très vite poupée , et cette fois vous ne ferez pas le poids contre moi car maintenant je sais n'importe quel détail sur vous qui pourra vous anéantir. A très vite madame. >>
Tu pris d'un geste bruque tes fringues qui étaient par terre et tu les enfilas pour pas que la Police t'emmerde si elle est dans les barages. Cette fille avait fait une très grosse erreur et tu te vengeras cruellement.
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Amber L. Hurricane

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MessageSujet: Re: Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.]   Laisse moi passer et dégage. [ Nim ~.] Icon_minitimeSam 26 Nov - 20:03

Ses caresses, ses attouchements, tout cela me dégoûtait au plus haut point. Je n'aurais pas été tellement en détresse, il aurait amèrement regretté de s'en être pris à moi. Mais pour l'instant, ce n'était pas le souci. La panique me faisait suffoquer. Même si ce type m'avait lâché, avait lâché prise, à cause de la douleur que je lui avais infligé, je peinais à reprendre de l'air. Les sentiments négatifs rejetés ou cachés plus tôt refaisaient lentement surface. D'un point de vue extérieure, la scène en aurait alerté plus d'un : deux personnes « cachées » dans une ruelle sombre, une jeune femme horrifiée, collée à un mur, et un homme plié en deux, les mains sur les parties génitales. J'y pensais, et je frissonnais. Tellement clair. Pourquoi ce n'était jamais comme dans les histoires ? Où un homme arrive, tel un sauveur, et me débarrasse de la vermine...Sauf que la vie réelle est différente des histoires où tout se fini bien. A l'instant présent, la fin, on la cherchait.
On ne disait plus rien. Il m'avait lâché, soufflait de douleur. J'avais visé juste. Seulement, était-ce assez pour le détourner de ses idées dégénérées ? Ça m'aurais étonné. Je me contentais de ne pas bouger, d'attendre la suite. Lui, me regardait, furieux. Impossible de savoir s'il comptait se venger de suite, s'il continuerait ce qu'il avait débuté, ou s'il laissait tomber. Son regard ne pouvait même plus sa qualifier de méchant, maintenant c'était haineux. C'était effrayant. Le moindre faux pas, je pouvais me retrouver à nouveau très mal. Ce type ne pouvait pas être dans son état normal en étant en manque de drogue. Pourtant il avait l'air tellement déterminé, ça faisait froid dans le dos. Si il avait été parfaitement lucide, aurait-il agit comme ça ? Une fâcheuse tendance me poussait à penser que oui. Une salve de frissons me remontèrent le long de la colonne vertébrale. Moi en très mauvaise posture, lui prêt à me massacrer sur place, il n'y avait plus rien à faire pour me sauver seule, à part attendre que ce fou se résigne. Il ne contrôlait plus rien. Il voudrait me tuer, il le ferait sur place ; il en serait sûrement capable.

Je baissais les yeux , et m'écroulais à terre dans un même laps de temps. Une douleur aiguë à la tempe me fit pousser un gémissement de douleur. Il avait dû me frapper. Je n'arrivais pas à en être sûre, tout s'était passé vite, mes sens embrouillés n'avaient pas pu suivre l'action. Après tout ça, le froid du sol me paraissait presque accueillant. L'avantage, c'est que mes jambes n'auraient pas à me porter pour l'instant. Si toutefois l'histoire s'arrêtait là. Je portais la main à ma tête, et tentais de me redresser, me relever avec toute la dignité possible. Malheureusement pour moi, le moindre mouvement me vrillait le cerveau, me brouillait la vue, me faisait siffler les oreilles. Cet enfoiré n'y était vraiment pas allé de main morte...Doucement, avec quelques grimaces de douleur en prime, je réussis à m'asseoir à peu près correctement. Il ne semblait plus tellement s'occuper de moi. Il semblait plus furieux qu'autre chose. Comme fâché de devoir renoncer à ses plans à cause d'un simple coup de genoux. Pour moi, cela sonnait comme une victoire. Si on enlève le fait qu'une victoire n'est jamais éternelle, j'étais soulagée. Il me fusilla du regard, me menaça, ramassait ses affaires, se rhabillait, et partit.

J'étais enfin seule. Le matin se levait doucement, il n'était plus temps de traîner. Mais peut-être quelques minutes, le temps de reprendre mon souffle...Je passais mes bras autour de mes jambes, posai ma tête sur mes genoux. Les menaces raisonnaient encore dans ma tête, constituant un désagréable carillon. Bienvenue en enfer, et ça ne fait que commencer...Je ne voulais pas me retrouver traquée, jusqu'à une vengeance de sa part. D'un autre côté, c'était un drogué, qui dit drogue dit contrebande, forcément tout ce qu'il y a de plus louche. Le dénoncer faisait grandir en moi un mauvais pressentiment. Si c'était pour que quelqu'un d'autre que lui me tombe dessus, je préférai ne rien faire. Juste espérer que ce ne soit que des paroles en l'air, dû au manque. Étrangement, j'avais du mal à m'en convaincre. Tâtant le sol avec ma main, je récupérai mes vêtements et me rhabillais. Du moins j'essayais. Les tremblements ne m'y aidaient pas vraiment. Une fois la chose faite, j'enfilais ma veste et vérifiais les environs. Une crise de paranoia montait en moi. Peut-être qu'il était encore là, et n'attendait que le moment où je bougerais pour me suivre jusqu'à chez moi...
Les premières lueurs de l'aube pointaient déjà. J'étais épuisée, effrayée. Mes jambes tremblaient presque trop pour me porter. La peur me donnait envie de courir.
J'avançais, marchais comme si c'était tout à fait normal que je sois là, que je ne craignais rien. Un mètre, deux mètres, trois mètres...Et je me mis à courir comme si ma vie en dépendait. Et si c'était le cas ?
Je n'étais pas très loin de chez moi. Je fouillais ma poche, à la recherche de mes clés. J'avais envie de hurler. Encore quelques mètre, et j'aperçus enfin l'entrée de l'immeuble. La sortie de l'enfer. Je m'étalais enfin contre la porte.
Mon cœur battait la chamade, me coupait la respiration, j'avais l'impression que mes poumons se brûlaient de l'intérieur. Je m'enfonçais dans le bâtiment, ralentissant la cadence, essayant de me montrer discrète. Tomber sur des voisins, ç'aurait été tout ce qu'il ne fallait pas. J'empruntais les escaliers, les montant 4 à 4. Toujours avec cette horrible impression d'être suivie. Arrivée en haut, je ralentis le pas, entrais chez moi, refermais la porte à double tour, et m'écroulais derrière elle.
L'enfer ne faisait que commencer avec lui.

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Fini. x)
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